L'auteur, sociologue, relate la difficulté fréquente de définir la sociologie, notamment aux non-spécialistes, malgré la facilité à le faire auprès d'étudiants en sociologie. L'exemple de la différence d'emploi entre "individu" et "personne" illustre la terminologie spécifique à la discipline, comparable à celle d'autres champs comme la psychologie. L'histoire de la sociologie, depuis Comte, est marquée par une tentative initiale de la positionner comme science suprême, voire nouvelle religion, répondant aux bouleversements sociaux des Lumières, de la Révolution française et de la Révolution industrielle. Cependant, la sociologie moderne se définit comme une discipline pluridisciplinaire, intégrant des perspectives anthropologiques, historiques, économiques et politiques, pour analyser les interactions humaines, les structures sociales et les dynamiques collectives. Elle utilise une approche descriptive et analytique pour déconstruire les structures sociales, explorer les relations interpersonnelles et dévoiler les valeurs sous-jacentes aux comportements. Son but est de décrypter les mécanismes invisibles régissant la vie sociale, révélant des structures profondes et des influences souvent imperceptibles, afin d'éclairer les décideurs et les citoyens sur les défis contemporains, contribuant ainsi à des politiques publiques plus efficaces et à une société plus juste et équitable. L'auteur souligne donc le rôle crucial de la sociologie, tant dans la compréhension analytique de la société que dans son impact pratique sur la résolution des problèmes sociétaux.