La pollution de l’air peut avoir divers effets à court et à long terme sur la santé. La pollution de l’air en milieu urbain accroît le risque de maladies respiratoires aiguës (pneumonie, par exemple) et chroniques (cancer du poumon, par exemple) ainsi que de maladies cardio-vasculaires. Différents groupes d’individus sont touchés différemment par la pollution de l’air. Des effets plus graves sur la santé sont observés chez les personnes déjà malades. En outre, les populations plus vulnérables comme les enfants, les personnes âgées et les ménages à faible revenu ayant un accès limité aux soins de santé sont plus sensibles aux effets préjudiciables de l’exposition à la pollution de l’air. La route est aujourd'hui un moyen de transport et continue à gagner du terrain face aux chemins de fer, tant qu'il faut imputer à l'augmentation effrénée du transport le développement du transport routier. Le transport routier représente 90% des différents moyens de transport, face au train qui reste à un petit 5%. Dans le transport routier, la voiture privée consomme la moitié des ressources énergétiques, tandis que le transport public seulement 3%. L'indice moyen d'occupation des véhicules privés est de 1,2 personne par voiture. En ville, la moitié des déplacements qui se font en voiture sont pour des distances moins de 3 kilomètres, et environ 10% pour des déplacements de moins de 500 mètres. En Espagne, le transport utilise près de 40% de la totalité de l'énergie consommée (la moyenne communautaire est de 30%), ce chiffre augmente jusqu'à 50% si nous considérons le cycle productif du transport dans sa totalité. En considérant le cycle complet du transport non seulement on comptabilise le combustible qu'utilisent les véhicules pour bouger (le coût énergétique qu'offrent les statistiques officielles), mais on prend aussi en compte l'énergie consommée pour la fabrication du véhicule, la construction des infrastructures routières, son entretien et, finalement, la destruction du véhicule.