Le Web sémantique, concrètement, est d’abord une infrastructure pour permettre l’utilisation de connaissances formalisées en plus du contenu informel actuel du Web, même si aucun consensus n’existe sur jusqu’où cette formalisation doit aller. Cette infrastructure doit permettre d’abord de localiser, d’identifier et de transformer des ressources de manière robuste et saine tout en renforçant l’esprit d’ouverture du Web avec sa diversité d’utilisateurs. Elle doit s’appuyer sur un certain niveau de consensus portant, par exemple, sur les langages de représentation ou sur les ontologies utilisés. Elle doit contribuer à assurer, le plus automatiquement possible, l’interopérabilité et les transformations entre les différents formalismes et les différentes ontologies. Elle doit faciliter la mise en œuvre de calculs et de raisonnements complexes tout en offrant des garanties supérieures sur leur validité. Elle doit offrir des mécanismes de protection (droits d’accès, d’utilisation et de reproduction), ainsi que des mécanismes permettant de qualifier les connaissances afin d’augmenter le niveau de confiance des utilisateurs.