1.2.2.Ce phenomene est vraisemblablement lie a l'elevation de la temperature observee au mois de mai 1994 avec des moyennes de l'ordre de 22 ?C et des maxima avoisinant les 28 ?C.Le Psylle de l'olivier : (Homoptera : Psylidae) Le psylle apparait sur la frondaison de l'oivier au printemps, a la faveur de l'emission des organes jeunes en pleine croissance : jeunes pousses, boutons floraux et grappes florales qu'il ne tarde pas a contaminer, Ce faisant, il peut proVoquer de degats significatifs allant jusqu'a 60 % de pertes qui se traduisent par la coulure des fleurs, voire des jeunes fruits (Zouiten et El Hadrami, 2001).C'est seulement lorsque ces differents facteurs, tant climatiques que biotiques (plante hote), se trouvent reunis que le psylle risque de provoquer des pertes economiquement significatives, le seuil de nuisibilite etant fixe de 2,5 a 3 larves par grappe florale, ce qui correspond a 50 % environ des infiorescences contaminees (Ksantini, 2003).En etudiant les fluctuations des populations du psylle sur une quinzaine d' annees dans la region de Sfax, Ksantini (2003) note que durant toute cette periode, le psylle est reste completement discret, excepte en 1989 et 2000, annees durant lesquelles il s'est reproduit.Mais selon Tajnari (2001), c'est au-dela de 10 1arves par grappe que les degats commencent a etre significatifs :a des densites de 20 et 30 larves, le taux de coulure des fleurs est de e 50 et 100 % respectivement.Par ailleurs des essais sont en cours pour selectionner des substituts d'origine naturelle.