Ce texte détaille les interactions au sein de la composante biotique d'une biocénose, en distinguant les interactions négatives et positives. Les interactions négatives incluent la compétition (intra et interspécifique), la prédation (avec un impact variable sur les populations de proies selon la mobilité de celles-ci et le rôle crucial de la prédation dans la régulation des populations, illustré par des exemples d'éradication de ravageurs), le cannibalisme (une forme extrême de compétition intraspécifique), et le parasitisme (ectoparasites et endoparasites, incluant les parasitoïdes, avec des exemples d'adaptation hôte-parasite chez les animaux et les végétaux, notamment la résistance au paludisme chez certaines populations humaines). Les interactions positives, quant à elles, sont représentées par le commensalisme (interaction simple et bénéfique pour un seul organisme), le mutualisme (coopération bénéfique sans obligation d'association, illustré par l'influence des phanérogames sur la microflore du sol via la rhizosphère), et la symbiose (association obligatoire et étroite, structurelle et fonctionnelle, entre deux organismes). L'ensemble souligne l'importance de ces interactions dans la dynamique et la régulation des populations au sein des écosystèmes.