لخّصلي

Quels sont les moyens politiques deLa duree de la resistance algerienne, armee et politique, soutenue par de nombreux pays, les horreurs de la guerre et ses effets nefastes pour l'economie de la France ont fait reflechir de nombreux Francais.Pour l'immediat, il ne depend pas de nous qu'elle cesse de l'etre, et nul n'a le devoir de supprimer l'un des deux termes: si proche que je sois des Algeriens, il est bien evident que je ne cesse pas d'etre francais.>>.Alban Liechti, communiste, fut le premier conscrit rediger une petition qu'il fit signer par trente soldats en faveur d'un cesser le-feu.Il est respectable.

Quels sont les moyens politiques deLa durée de la résistance algérienne, armée et politique, soutenue par de nombreux pays, les horreurs de la guerre et ses effets néfastes pour l'économie de la France ont fait réfléchir de nombreux Français. Mūs par des sentiments dogériens, éprouvaient une certaine sympathie et s'engageaient parfois aex côtés du F.L.N. compreendication de l'indépendance

En mars 1956. Alban Liechti, communiste, fut le premier conscrit rédiger une pétition qu'il fit signer par trente soldats en faveur d'un cesser le-feu. Il écrivit au président de la République une lettre dans laquelle il refusait de prendre les armes contre le peuple algérien en lutte pour son indépendance». En novembre, il fut condamné à deux ans de prison. (..)

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Au début de l'année 1957, il existe déjà quelques témoignages decess rappelés sur la torture et quelques désertions. On peut mentionner un précurseur, le sergent parachutiste Noël Favrelièvre. Révolté par les tortur infligées aux suspects, il déserte en emmenant avec lui un jeune Algérien prisonnier qui devait être jeté d'un hélicoptère. Les deux hommes réussiront rejoindre Tunis. Le film de René Vautier, « Avoir vingt ans dans les Aurès s'inspire de l'itinéraire de ce sergent.

L'indépendance de l'Algérie et les tortures deviendront, pour quelques intellectuels et militants français, des raisons valables justifiant leur refus de la guerre, voire leur désertion.

L'aide au FLN commence au printemps 1955 avec la mise à la disposition d'un appartement à un militant algérien ; cette aide de JJ. Rousset est peut-être la première action en France au profit du FLN.

Les avocats ont apporté une aide considérable au FLN, leur collectif a été animé par Ould Aoudia, assassiné en 1959, Mourad Oussedik Benabdellao auxquels se sont joints des avocats français Zavrian, Jacques Vergès, Roland Dumas et beaucoup d'autres qui constituèrent le front de la défense du FLN.la paix ? Voilà la question qui, jusqu'à l'été, agite cercles et clans. Que faut-il attendre du régime gaulliste? Que faut-il attendre de la gauche ? Que faut-il attendre du nationalisme algérien ? Sa victoire revêtirait-elle une portée révolutionnaire capable de rendre son ressort à l'opposition française ou bien évolue-t-il dans un monde déjà autre? La fonction provocatrice des porteurs de valises et des insoumis est assez

fidèlement (et fort habilement) évoquée par Françoise Giroud: «Selon M. Jeanson -et si j'ai bien compris la colonisation doit être attaquée partout et par tous les moyens, comme l'une des plaies majeures, parce qu'aucun homme ne peut être libre si tous ne le sont pas. L'objectif premier est donc non pas de håter la fin de la guerre, mais l'indépendance de l'Algérie. Plus le FLN sera fort, moins il sera tenté d'accepter toute formule intermédiaire qui ferait office d'opération de retardement dans un processus qu'il convient au contraire d'accélérer. M. Jeanson n'est pas un enfant. Il a prouvé qu'il était assez sûr d'emprunter le bon chemin pour s'y engager tout entier. Il a cu du courage. Il est respectable. Si on le croit sans le suivre dans l'action, s'accordant à la fois le confort intellectuel et la tranquillité matérielle, on n'est pas respectable. Et si on ne le croît pas, il faut le dire, je le dis. Quand aux déserteurs, Françoise Giroud manifeste envers eux la même désapprobation: Horrible guerre qui a pu conduire ne fût-ce qu'un garçon de vingt ans à se suicider moralement pour ne pas tuer physiquement>>

Jeanson est sensible, lui qui aime être aimé, à ce que l'article recèle d'intelligente sympathie. Il est également satisfait qu'on lui impute un raisonnement politique et non une inclinaison affective.

Pourtant, répond-il à l'éditorialiste de l'Express, si les prémisses sont correctes, la conclusion s'esquive: Vous n'êtes vous-même nulle part, mais vous vous offrez néanmoins le luxe de stigmatiser l'attitude de ceux qui, tout en me donnant raison, ne me suivent pas, ce qui n'est, me semble-t-il, qu'une autre façon de n'être nulle part. Et il conclut par ce constat Que nous le voulions ou non, nous sommes déjà dans la trahison. Nous y sommes jusqu'au cou, dans la mesure même où notre situation est contradictoire. Pour l'immédiat, il ne dépend pas de nous qu'elle cesse de l'être, et nul n'a le devoir de supprimer l'un des deux termes: si proche que je sois des Algériens, il est bien évident que je ne cesse pas d'être français.».