Programme
- INTRODUCTION : Contextes de l’université algérienne
- CONCEPTS
2.1 Moral
2.2 Ethique
2.3 Déontologie
2.4 Droit
2.5 Les valeurs professionnelles
2.6 Apprentissage et enseignement
2.7 Didactique et pédagogie
- LA CHARTE D’ETHIQUE ET DE LA DEONTOLOGIE UNIVERSITAIRE
3.1 Principes fondamentaux
3.2 Droits, obligations et devo
- APPLICATIONS
4.1 Enseignement : cours et évaluation des connaissances et comportement …
4.2 Recherche scientifique : méthodologie de recherche, Plagiat, droit
d’auteur, écriture scientifique……….
Cours : Ethique et Déontologie Universitaire
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Université Mohamed BOUDIAF de M’sila
Ethique et Déontologie Universitaire
Année Master
INTRODUCTION : Contextes de l’université algérienne
Déontologie
Les valeurs professionnelles
Apprentissage et enseignement
Didactique et pédagogie
LA CHARTE D’ETHIQUE ET DE LA DEONTOLOGIE UNIVERSITAIRE
Principes fondamentaux
3.2 Droits, obligations et devoirs
Enseignement : cours et évaluation des connaissances et comportement …
Recherche scientifique : méthodologie de recherche, Plagiat, droit
d’auteur, écriture scientifique……….
Cours : Ethique et Déontologie Universitaire (Master 1) –S2
Ethique et Déontologie Universitaire
LA CHARTE D’ETHIQUE ET DE LA DEONTOLOGIE UNIVERSITAIRE
Enseignement : cours et évaluation des connaissances et comportement …
Recherche scientifique : méthodologie de recherche, Plagiat, droit
Cours : Ethique et Déontologie Universitaire
(Master 1) –S2
- INTRODUCTION
: Contextes de l’université algérienne
L’histoire de l’enseignement supérieur algérien se divise essentiellement en deux
phases : avant et après l’indépendance du pays en 1962. La première université créée en
Algérie fut l’Université d’Alger, fondé en 1910. Ainsi, en 1962, l’enseignement supérieur
algérien se réduisait à l’Université d’Alger, à deux annexes installées à Oran et Constantine.
Au lendemain de son indépendance en 1963, l’Algérie ne comptait pas plus de 2500
étudiants. Depuis, le système d’enseignement supérieur national a
connu une évolution quantitative importante. Une refonte totale des programmes de formation
a ainsi été proposée, dont la principale caractéristique réside dans les éléments suivants :
diversification, spécialisation et professionnalisation.
1.277.000 1.200.000 étudiants en 2013-2014 ont été inscrits en 47 universités, 10
centres universitaires, 4 annexes universitaires, 19 écoles nationales supérieures, 5 écoles
normales supérieures, 10 écoles préparatoires) , l’hébergement en cité universitaire atteint
52% de l’effectif étudiant, et le transport universitaire sont des caractéristiques spécifiques du
système universitaire algérien
Actuellement et face à la dégradation des conditions d’enseignement et de travail des
étudiants, l’organisation d’états généraux de l’université permettant une radioscopie de
l’enseignement supérieur algérien.
Aujourd’hui, l’université algérienne vit une crise multidimensionnelle endémique,
traduit par la dégradation des conditions pédagogiques et de l'exercice du métier d'enseignant:
amphis et salles de TD surchargés, faiblesse des moyens matériels, suppression des TP, des
mémoires de fin d'études et des stages de terrain, non-respect des normes pédagogiques de
l'UNESCO. La précarisation et la dépermanisation du métier de l'enseignant, une diminution
du ratio d’encadrement à cause du grand déficit en enseignant permanents.
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- CONCEPTS D’ETHIQUE, MORALE OU DEONTOLOGIE
Dans nos conversations courantes, nous reprenons souvent certaines
expressions entendues aux informations ou utilisées par différents spécialistes de la question.
Nous intégrons les mots à la mode comme éthique, morale ou déontologie, sans toujours
savoir ce qui se cache derrière ces mots qui, dans certains cas, peuvent sembler synonymes.
Afin de clarifier ces expressions, nous devons passer par l’étape des définitions.
Il existe une Charte de l'éthique et de la déontologie universitaires qui énumère les
principes fondamentaux ainsi que les droits et obligations de l'enseignant-chercheur, les droits
et devoirs de l'étudiant ainsi que les droits et obligations du personnel administratif et
technique.
2.1.
Moral
La Morale, c'est la science du bien et du mal, c'est une théorie relative à la conduite
humaine. Elle se réfère aussi aux mœurs, aux habitudes et aux règles de conduite admises et
pratiquées par la société comme relevant du bien. Elle se réfère également aux institutions qui
permettent à une société d'atteindre ses objectifs.
2.2.
Ethique
Ethique: discipline qui a pour objet les principes moraux guidant la conduite d’un
individu, d’un groupe ». Art de diriger la conduite humaine en tenant compte, en conscience,
des valeurs en jeu. Elle se réfère aussi au produit d'une réflexion portant sur les valeurs afin de
les critiquer, de les renouveler, et ce à la mesure des hangements que la vie quotidienne fait
émerger.
L’éthique est une démarche visant, face à un problème donné à adopter la meilleure
solution en s’appuyant sur des valeurs apprises, admises et intégrées et en tenant compte du
contexte dans lequel le problème se pose actuellement. Qui se rapporte à la morale. L’éthique
est plutôt la recherche du bonheur, bonheur de l'individu qui fait le choix d'une existence,
bonheur de la relation interhumaine dont il s'agit de retrouver l'authenticité et tente de repérer
les principes régissant le vivre-ensemble.
2.3. Déontologie
Déontologie « Théorie de Devoir »: La déontologie (mot provient du grec deon,
deontos le devoir et logos le discours), est la théorie des devoirs moraux et l'ensemble des
règles de conduite que l'homme doit respecter à l'égard de la société en général.
Dans un sens moins technique, et plus répandu aujourd'hui, elle désigne l'ensemble de
devoirs qu'impose à des professionnels l'exercice de leur métier.
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La déontologie ou morale professionnelle. Les finalités qui nous semblent les plus
explicites sont les suivantes :
assurer la protection du public en favorisant une pratique professionnelle consciencieuse,
responsable et de haute qualité; - - - -
aider le professionnel à faire preuve d'un comportement éthique plus exigeant que celui
qu'on attend du commun des mortels;
éviter des situations conflictuelles entre professionnels appartenant à une même
profession ou à des professions apparentées;
sauvegarder une bonne image et le renom de la profession auprès du public;
légitimer un statut socio-économique privilégié et un statut juridique particulier (par
exemple la corporation).
Distinction entre Ethique et Déontologie :
Le mot déontologie désigne l’ensemble des devoirs et des obligations imposés aux
membres d’un ordre ou d’une association professionnelle. Comme les règles de droit, les
règles déontologiques s’appliquent de manière identique à tous les membres du groupe, dans
toutes les situations de la pratique.
L’éthique, au contraire, invite le professionnel à réfléchir sur les valeurs qui motivent
son action et à choisir, sur cette base, la conduite la plus appropriée.
L’éthique professionnelle : L’approche de l’éthique professionnelle doit reposer à la fois sur
la dimension morale (il ne peut s’agir d’ignorer les principes) et sur la dimension éthique
(quelle décision est la meilleure dans le cas présent?).
2.4. Droit
Le mot droit provient du terme latin directum, c.a.d « en ligne droite ».
Le droit s’inspire des postulats de justice et constitue l’ensemble des règles qui régissent la
conduite de l’homme en société. La base du droit sont les rapports sociaux, lesquels
déterminent son contenu et son caractère. Le droit ; donc, est l’ensemble des règles permettant
de résoudre les conflits au sein d’une société.
Le droit renferme plusieurs caractéristiques. Parmi d’autres, nous retiendrons la
bilatéralité (un individu autre que l’affecté a le droit de lui exiger qu’il accomplisse une règle),
qui concède la qualité d’impératif attributif au droit.
Le droit est également connu pour son hétéronomie (il est autarchique ; même si la
personne n’est pas d’accord avec le contenu de la règle, elle doit la respecter), son altérité (les
règles juridiques font toujours allusion au rapport d’un sujet avec les autres) et sa coercibilité
(il permet le recours légitime à la force de l’État au cas où un citoyen ne respecte pas ses
engagements voire ses obligations)
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2.5. Les valeurs professionnelles
L’éthique professionnelle: l’approche de l’éthique professionnelle doit reposer à la fois
sur la dimension morale (il ne peut s’agir d’ignorer les principes) et sur la dimension éthique
(quelle décision est la meilleure dans le cas présent). Lorsque cette réflexion devient collective
et fait l’objet d’une
formalisation, la démarche devient déontologique, dans un sens large. Si ces règles ont une
valeur pour l’ensemble d’une profession et font l’objet d’une reconnaissance officielle, il
s’agit d’une déontologie au sens restreint.
En éthique professionnelle, la réflexion porte sur les valeurs qui motivent les conduites
des professionnels et qui sont actualisées dans les codes de déontologie. Les valeurs des
ingénieurs définissent un idéal général de pratique. Le bon ingénieur se distingue, entre autres,
par sa compétence, son sens des responsabilités, son engagement social. Ce que cela signifie
dans la pratique quotidienne, le code de déontologie aide à le comprendre en énonçant les
devoirs et obligations découlant de l’idéal du groupe.
2.6. Apprentissage et enseignement
L'apprentissage : c'est une modalité de formation initiale qui se déroule sous contrat de
travail de droit privé. L'apprenti reçoit des enseignements dispensés en alternance, dans un
centre de formation d'apprentis (C.F.A.) ou un établissement d'enseignement et, en milieu
professionnel (entreprise, association, organisme public).
La formation est réalisée par la voie classique ou par la voie de l'apprentissage, étudiants
et apprentis obtiendront le même diplôme.
L'apprentissage est un vecteur de réussite des politiques publiques liées à l'éducation et à
l'emploi. Son développement favorise le rapprochement entre les acteurs socio
économiques et les établissements d'enseignement supérieur. Il renforce le lien entre l'offre
de formation et les besoins du tissu économique permettant d'améliorer sensiblement
l'insertion professionnelle.
Le diplôme décerné en apprentissage est équivalent à celui décerné en formation classique.
Ce qui compte c'est l'acquisition des compétences, peu importe les modalités
2.7. Didactique et pédagogie
Le terme pédagogie vient du grec et signifie :"Conduire, élever" / "Enfant». Il s'agit en
effet d'un ensemble de méthodes permettant de guider un élève ou une personne dans ses
apprentissages.
La pédagogie se distingue de la didactique, qui elle est propre à un domaine donné. La
didactique est l'étude d'une discipline donnée et des savoirs qu'elle renferme on parle alors de
"Savoirs savants".
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La pédagogie s'intéresse tout particulièrement à l'apprenant et à la manière dont il va
apprendre; alors que la didactique est étroitement liée au domaine et à la discipline concernée.
La pédagogie est donc largement transdisciplinaire.
Didactique et pédagogie s'appliquent toutes deux aux processus d'acquisition et de
transmission des connaissances. Mais la première truite surtout des contenus du savoir, tandis
que la seconde s'intéresse aux relations entre enseignants et élèves.
La didactique et la pédagogie s'intéressent aux mêmes acteurs : le savoir comme objet
d'étude et le couple professeur et élèves. Toutefois, elles se distinguent entre elles par les
objets étudiés. La didactique se préoccupe des questions touchant l'acte d'enseigner qui relève
des disciplines et se distingue par sa nature épistémologique (nature des connaissances à
enseigner) alors que la pédagogie renvoie à la conduite d'une classe, c'est-à-dire aux aspects
éducatifs et relationnels qui seraient déterminants pour la progression de l'apprentissage de
l'apprenant. Elle s'intéresse aux conditions qui favorisent l'apprentissage, entre autres aux
démarches, aux stratégies d'apprentissage, aux pratiques des enseignants, aux relations entre
l'enseignant et l'apprenant et aux profils d'apprentissage de ces derniers.
La pédagogie se compose de deux domaines : celui des doctrines pédagogiques qui
renvoie aux théories sur l'éducation et celui des méthodes pédagogiques qui renvoie à la mise
en pratique des doctrines avec des outils, des techniques et des organisations éducatives
(présentiel, formation à distance).
Le didacticien est un spécialiste de l'enseignement de sa discipline, c'est un médiatiseur
de contenu qui met en forme des contenus selon des formats qui facilitent l'acquisition de
compétences éducatives. Il s'interroge surtout sur les notions, les concepts et les principes qui,
dans sa discipline, devront se transformer en contenus enseignés. Il cherche les moyens
d'enseignement des concepts scolaires et des stratégies de leurs acquisitions en prenant en
considération le vécu éducatif des sujets apprenants.
3. LA CHARTE D’ETHIQUE ET DE LA DEONTOLOGIE UNIVERSITAIRE
3.1. Principes fondamentaux
- L’intégrité et l’honnêteté
La quête de la probité et de l’honnêteté signifie le refus de la corruption sous toutes ses
formes. Cette quête doit commencer par soi avant d’être étendue aux autres. Le
développement de l’éthique et de la déontologie doit ainsi refléter des pratiques exemplaires.
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- La liberté académique
Les activités universitaires d’enseignement et de recherche ne peuvent se concevoir
sans la liberté académique qui en est le fondement. Cette dernière garantit, dans le respect
d’autrui et en toute conscience professionnelle, l’expression d’opinions critiques sans risque
de censure ni contrainte.
- La responsabilité et la compétence
Les notions de responsabilité et de compétence sont complémentaires. Elles se
développent grâce à une gestion démocratique et éthique de l’institution universitaire. Cette
dernière garantit un bon équilibre entre le besoin d’une administration efficace et celui
d’encourager la participation des membres de la communauté universitaire en associant
l’ensemble des acteurs de l’université au processus de prise de décision. Cependant, les
questions scientifiques restent du ressort exclusif des enseignants-chercheurs.
- Le respect mutuel
Le respect de l’autre se fonde sur le respect de soi. Tous les membres de la
communauté universitaire doivent s’interdire toute forme de violence symbolique, physique
ou verbale. Ils doivent être traités avec respect et équité et s’engager à se comporter de la
même façon, quel que soit le niveau hiérarchique des partenaires.
- L’exigence de vérité scientifique, d’objectivité et d’esprit critique
La quête et la possibilité de l’interrogation des savoirs que l’université transmet et
produit ont pour principes fondamentaux la recherche de la vérité scientifique et l’esprit
critique. L’exigence de vérité scientifique oblige à la compétence, à l’observation critique des
faits, à l’expérimentation, à la confrontation des points de vue, à la pertinence des sources et à
la rigueur intellectuelle. La recherche scientifique doit être fondée sur la probité académique.
- L’équité
L’objectivité et l’impartialité sont les exigences essentielles lors des évaluations, des
promotions, des recrutements et des nominations.
- Le respect des franchises universitaires
Toutes les parties prenantes de la communauté universitaire contribuent, dans tous
leurs comportements, au rehaussement des libertés universitaires de telle sorte que soient
garanties leur spécificité et leur immunité. Elles s’interdisent de favoriser ou d’encourager les
situations et les pratiques qui peuvent porter atteinte aux principes, aux libertés et aux droits
de l’université.
3.2. Droits, obligations et devoirs
- Les droits et obligations de l’enseignant-chercheur
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L’enseignant-chercheur a un rôle moteur à jouer dans la formation des cadres de la
nation et dans la participation au développement socio-économique du pays par la recherche.
L’Etat, en lui permettant d’assumer ses missions, doit le mettre à l’abri du besoin. La sécurité
de l’emploi pour l’enseignant-chercheur est garantie par l’Etat à travers les établissements
publics d’enseignement supérieur.
A.les droits de l’enseignant- chercheur
Les établissements d’enseignement supérieur doivent garantir l’accès à la profession
d’enseignant-chercheur sur la seule base des qualifications universitaires et de l’expérience
requises. Ils doivent prendre toutes les dispositions à même de garantir à l’enseignant
chercheur le droit d’enseigner à l’abri de toute ingérence, dès lors qu’il respecte les principes
de l’éthique et de la déontologie.
Toutes les questions concernant la définition et l’administration des programmes
d’enseignement, de recherche, d’activités péri-universitaires, ainsi que d’allocation de
ressources doivent, dans le cadre de la réglementation en vigueur, reposer sur des mécanismes
transparents.
Lorsque l’enseignant-chercheur est appelé à exercer des fonctions administratives, il
doit répondre aux exigences de respect et d’efficacité.
L’évaluation et l’appréciation du travail de l’enseignant-chercheur font partie
intégrante du processus d’enseignement et de recherche. L’évaluation doit porter uniquement
sur les critères académiques d’appréciation des activités d’enseignement et de recherche et des
autres activités professionnelles en relation avec l’université.
L’Enseignant-chercheur bénéficie de conditions de travail adéquates ainsi que des
moyens pédagogiques et scientifiques nécessaires qui lui permettent de se consacrer
pleinement à ses tâches, et de disposer du temps nécessaire pour bénéficier d’une formation
permanente et d’un recyclage périodique de ses connaissances. Le traitement octroyé doit être
à la mesure de l’importance que cette fonction, et par conséquent celui qui l’exerce, revêt dans
la société pour la formation de l’élite, tout autant qu’à l’importance des responsabilités de
toute nature qui incombent à l’enseignant-chercheur, dès son entrée en fonction.
B.Les obligations de l’enseignant- chercheur
L’enseignant-chercheur doit être une référence en termes de compétence,
de moralité, d’intégrité et de tolérance. Il doit donner une image digne de l’université.
L’enseignant-chercheur est également responsable du respect des principes d’éthique
et de déontologie universitaires. Il doit, dans l’exercice de ses fonctions, agir avec soin,
diligence, compétence, intégrité, indépendance, loyauté et bonne foi au mieux des intérêts de
l’institution universitaire.
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En cas de faute professionnelle de l’enseignant-chercheur et de comparution devant les
instances disciplinaires habilitées ; celles-ci peuvent, selon le degré de gravité de la faute, et
dans le respect des procédures disciplinaires prévue par la réglementation en vigueur,
proposer des sanctions pouvant aller jusqu’à sa déchéance de la qualité d’enseignant
universitaire.
La responsabilité principale de l’enseignant-chercheur est d’assurer pleinement ses
fonctions universitaires d’enseignant-chercheur, il doit : - S’efforcer de se conformer à des normes aussi élevées que possible dans son activité
professionnelle. - Veiller au respect de la confidentialité du contenu des délibérations et débats tenus au sein
des différentes instances dans lesquelles il siège. - Faire preuve de conscience professionnelle dans l’accomplissement de ses
taches. - Contribuer à la dynamisation de la fonction d’évaluation des activités
pédagogiques et scientifiques à tous les niveaux - Consacrer le principe de transparence et celui du droit de recours. - Ne pas abuser du pouvoir que lui confère sa profession. - S’abstenir d’utiliser son statut d’universitaire et d’engager la responsabilité de l’université à
des fins purement personnelles. - Gérer honnêtement tous les fonds qui lui sont confiés dans le cadre de
l’université, d’activités de recherche ou de toute autre activité professionnelle. - Préserver sa liberté d’action en tant qu’universitaire. - Faire preuve de disponibilité pour accomplir les tâches de sa fonction et être
présent au sein des établissements d’enseignement pour l’exécution de celles-ci. - Agir en professionnel de l’éducation en se tenant au courant des innovations, en veillant à
l’actualisation constante de l’état de ses connaissances et de ses
méthodes d’enseignement et de formation. - Mener l’enseignement et la recherche en conformité avec les normes éthiques et
professionnelles universelles, loin de toute forme de propagande et
d’endoctrinement.
L’enseignant-chercheur est ainsi tenu de dispenser un enseignement aussi efficace que
le permettent les moyens mis à sa disposition dans un esprit de justice et d’équité vis-à-vis de
tous les étudiants sans distinction aucune, en encourageant le libre échange des idées, et en se
tenant à leur disposition pour les accompagner. - Se garder de toute forme de discrimination en rapport avec le genre, la nationalité,
l’appartenance ethnique, le statut social, la religion, les opinions politiques, le handicap et la
maladie.
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(Master 1) –S2 - Exposer clairement les objectifs pédagogiques de ses enseignements, et respecter les règles
pédagogiques de la progression (périodicité, durée, barème de notation, consultation des
copies et réception des étudiants avant validation définitive des notes.) - Avoir une appréciation la plus objective possible des performances des étudiants. - Orienter ses activités d’expertise et de conseil vers des travaux susceptibles d’enrichir ses
enseignements, de contribuer à l’avancement de ses recherches, ou de participer à son
rayonnement en tant qu’universitaire. - Fonder ses travaux de recherche sur une quête sincère du savoir, avec tout le
respect dû au principe de la preuve et à l’impartialité du raisonnement. - Respecter le travail d’érudition de ses collègues universitaires et les travaux
des étudiants et en créditer les auteurs. Aussi, le plagiat constitue une faute majeure et
inexcusable pouvant conduire à l’exclusion. - Contribuer au respect des libertés académiques des autres membres de la communauté
universitaire et accepter la confrontation loyale des points de vue différents. - Faire preuve d’équité et d’impartialité dans l’évaluation professionnelle ou
académique de ses collègues.
- Les droits et devoirs de l’étudiant de l’enseignement supérieur
L’étudiant doit disposer de toutes les conditions possibles pour évoluer
harmonieusement au sein des établissements d’enseignement supérieur. Il a de ce fait des
droits qui ne prennent leur sens que s’ils sont accompagnés d’une responsabilité qui se traduit
par des devoirs.
- les droits de l’étudiant - L’étudiant a droit à un enseignement et à une formation à la recherche de
qualité. Pour ce faire, il a droit à un encadrement de qualité qui utilise des méthodes
pédagogiques modernes et adaptées. - L’étudiant a droit au respect et à la dignité de la part des membres de la
communauté universitaire. - L’étudiant ne doit subir aucune discrimination liée au genre ou à toute autre
particularité. - L’étudiant a droit à la liberté d’expression et d’opinion dans le respect des
règles régissant les institutions universitaires. - Le programme du cours doit lui être remis dès le début de l’année. Les supports de cours
(références d’ouvrages et polycopiés …) doivent être mis à sa
disposition. - L’étudiant a droit à une évaluation juste, équitable et impartiale. - La remise des notes, accompagnée du corrigé et du barème de l’épreuve et, au
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besoin, la consultation de copie, doivent se faire dans des délais raisonnables n’excédant pas
ceux fixés par les comités pédagogiques. - L’étudiant a le droit de présenter un recours s’il s’estime lésé dans la correction d’une
épreuve. - L’étudiant en post-graduation a droit à un encadrement de qualité ainsi qu’à
des mesures de soutien pour sa recherche. - L’étudiant a droit à la sécurité, à l’hygiène et à la prévention sanitaire
nécessaires aussi bien dans les universités que dans les résidences universitaires. - L’étudiant a droit aux informations concernant la structure d’enseignement
supérieur à laquelle il appartient, notamment son règlement intérieur. - L’étudiant a accès à la bibliothèque, au centre de ressources informatiques et à
tous les moyens matériels nécessaires à une formation de qualité. - L’étudiant élit ses représentants aux comités pédagogiques sans entrave ni pression. - L’étudiant peut créer, conformément à la législation en vigueur, des
associations estudiantines à caractère scientifique, artistique, culturel et sportif. Ces
associations ne doivent pas s’immiscer dans la gestion administrative
des institutions universitaires en dehors du cadre fixé par la réglementation en vigueur.
- les devoirs de l’étudiant - L’étudiant doit respecter la réglementation en vigueur. - L’étudiant doit respecter la dignité et l’intégrité des membres de la
communauté universitaire. - L’étudiant doit respecter le droit des membres de la communauté universitaire
à la libre expression. - L’étudiant doit respecter les résultats des jurys de délibération. - L’étudiant est dans l’obligation de fournir des informations exactes et précises lors de son
inscription, et de s’acquitter de ses obligations administratives envers l’établissement. - L’étudiant doit faire preuve de civisme et de bonnes manières dans l’ensemble
de ses comportements. - L’étudiant ne doit jamais frauder ou recourir au plagiat. - L’étudiant doit préserver les locaux et les matériels mis à sa disposition et respecter les
règles de sécurité et d’hygiène dans tout l’établissement.
L’étudiant est dûment informé des fautes qui lui sont reprochées. Les sanctions qu’il
encourt sont prévues par la réglementation en vigueur et le règlement intérieur de
l’établissement d’enseignement supérieur. Elles sont du
ressort du conseil de discipline et peuvent aller jusqu’à l’exclusion définitive de
l’établissement.
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(Master 1) –S2
C.Les droits et obligations du personnel administratif et technique de l’enseignement
supérieur
L’enseignant-chercheur et l’étudiant ne sont pas les seuls acteurs de l’Université. Ils
sont étroitement associés au personnel administratif et technique des établissements qui, tout
comme eux, a des droits qu’accompagnent des obligations.
- les droits du personnel administratif et technique - Le personnel administratif et technique doit être traité avec respect, considération, et équité
au même titre que l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur. - Le personnel administratif et technique a droit, lors des examens de recrutement, de
l’évaluation, de nominations et de promotion, à un traitement objectif et impartial. - Le personnel administratif et technique ne doit subir aucun harcèlement ni aucune
discrimination dans l’évolution de sa carrière. - Le personnel administratif et technique bénéficie de conditions adéquates qui lui permettent
d’accomplir au mieux sa mission et, à ce titre, il bénéficie des dispositifs de formation
continue et d’amélioration constante de ses qualifications.
- les obligations du personnel administratif et technique
La mission du personnel administratif et technique est de réunir les conditions
optimales permettant à l’enseignant chercheur de s’acquitter au mieux de sa fonction
d’enseignement et de recherche, et à l’étudiant de réussir son parcours universitaire.
Cette mission de service public, assurée à travers leur personnel administratif et
technique par les établissements d’enseignement supérieur, doit être accomplie dans le respect
des valeurs fondamentales de la fonction publique de compétence, d’impartialité, d’intégrité,
de respect, de confidentialité, de transparence et de loyauté.
Ces normes de comportement représentent des principes majeurs que chaque membre
du personnel administratif et technique doit veiller à respecter et à promouvoir, notamment : - La compétence : Le personnel administratif et technique s’acquitte de ses
tâches avec professionnalisme. Il est responsable de ses décisions et de ses actes ainsi que de
l’utilisation judicieuse des ressources et de l’information mises à sa disposition. - L’impartialité : Le personnel administratif et technique fait preuve de neutralité et
d’objectivité. Il prend ses décisions dans le respect des règles en vigueur, et en accordant à
tous un traitement équitable. Il remplit ses fonctions sans considérations partisanes et évite
toute forme de discrimination. - L’intégrité : Le personnel administratif et technique se conduit d’une manière
juste et honnête. Il évite de se mettre dans une situation où il se rendrait redevable à
quiconque pourrait l’influencer indûment dans l’exercice de ses fonctions.
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Cours : Ethique et Déontologie Universitaire
(Master 1) –S2 - Le respect : Le personnel administratif et technique manifeste de la considération à l’égard
de toutes les personnes avec qui il interagit dans l’exercice de ses fonctions. Il fait preuve de
courtoisie, d’écoute et de discrétion. Il fait également preuve de diligence et de célérité dans
l’accomplissement de sa mission. Ce respect doit également concerner les domaines de
compétence de chacun. Ainsi, ce personnel doit s’interdire toute ingérence dans les actes
pédagogiques et scientifiques. L’administration des établissements d’enseignement supérieur
doit s’interdire toute interférence dans ces domaines. - La confidentialité : Les dossiers administratifs, techniques, pédagogiques et scientifiques
doivent être soumis à l’obligation de confidentialité. - La transparence : Le personnel accomplit ses fonctions et les différents actes
qui en découlent d’une façon qui permette la bonne circulation de l’information utile aux
membres de la communauté universitaire, la vérification des bonnes pratiques
professionnelles et leur traçabilité. - La performance : Le service public rendu, à travers leur personnel administratif et
technique, par les établissements d’enseignement supérieur doit également obéir à des critères
de qualité qui impliquent l’obligation de traiter leurs acteurs avec égards et diligence. En
pratique, l’obligation de traiter l’enseignant et l’étudiant avec égards signifie que le personnel
administratif et technique adopte un comportement poli et courtois dans ses relations avec
eux.
Quant à l’obligation de diligence, elle requiert notamment que le personnel administratif et
technique s’empresse de traiter les dossiers qui lui sont confiés et qui concernent directement
aussi bien l’enseignant que l’étudiant. Le personnel administratif et technique est enfin tenu
de donner à ces derniers toute l’information qu’ils demandent et qu’ils sont en droit d’obtenir.
- APPLICATIONS
4.1. Enseignement : cours et évaluation des connaissances et comportement
Chacun a pu expérimenter comment les étudiants, dans nos systèmes d’enseignement
contemporains, ont largement tendance à investir leurs efforts en tenant fortement compte du
poids donné à tel ou tel contenu par l’examen (par le jeu des coefficients) ou à quel point il est
difficile d’obtenir qu’un enseignement « sans évaluation » soit pris en considération.
La question de l’évaluation des étudiants est intimement connectée à celle de
l’évaluation du système éducatif. A travers les résultats des étudiants, c’est souvent la
performance des enseignants, des approches pédagogiques, des établissements ou des
systèmes éducatifs ….
On estime de façon implicite que l’évaluation n’évalue que les apprentissages
dispensés explicitement par les enseignants : l’évaluation ne porterait donc que sur ce qui a
été enseigné : discipline et programme effectif.
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(Master 1) –S2
Par ailleurs, on peut se demander dans quelle mesure il faut prendre en compte
l’ensemble des savoirs, compétences et habiletés acquises par les étudiants,
L’évaluation des enseignements par les étudiants (EEE)
Les professeurs d’université ne doivent pas suivre de formation pédagogique, ils sont
formés à la recherche et non à l’enseignement.
Dès lors, il est facile d’imaginer que l’enseignant universitaire n’est jamais soumis au
contrôle de la qualité de ses cours et/ou de ses prestations.
Cette idée est erronée : il existe une autre forme d’évaluation, celle effectuée par les
étudiants.
Cette évaluation est « le fait de recueillir l'avis des étudiants sur la qualité des
enseignements qu'ils ont suivis afin de permettre un jugement menant à des régulations.».
Autrement dit, l’intérêt d’une telle pratique est d’améliorer la qualité de l’enseignement et
grâce à cette évaluation l’enseignant va pouvoir réfléchir sur sa pratique et donc, améliorer la
qualité de son enseignement.
Cette démarche permet aux enseignants d’avoir un retour des étudiants sur certains
aspects de leur enseignement (l’organisation du cours, les supports de cours, les méthodes
pédagogiques, les interactions, les évaluations des apprentissages). Elle peut être une source
d’informations pertinentes par rapport à des points précis qui questionnent.
Elle permet également aux étudiants d’exprimer leur point de vue au sujet de
l’environnement d’apprentissage et d’aider les enseignants à mieux cerner leurs attentes et
préférences.
Le bon comportement de l'étudiant
Le caractère collectif des activités d’enseignement appelle, de la part de l’étudiant, une
attitude conforme aux exigences d’une vie sociale respectueuse de chacun. C’est à une
autodiscipline, dans laquelle le respect des autres domine, qu’il est fait ici référence.
Permettre à chacun de pouvoir retirer le maximum de sa participation aux cours, aux travaux
pratiques… suppose le respect d’une série de règles. Parmi celles-ci, on mentionnera les
principales :
Avec l’administration :
1 - S’en tenir aux dates, échéances et modalités prévues durant l’année académique. Des
sanctions sont prévues pour les étudiants retardataires.
2 - Adopter une attitude correcte dans le contact avec l’administration.
3 - Arriver à l’heure, ne pas entrer dans l’auditoire quand le cours est commencé.
4 - Ne pas quitter l’auditoire avant la fin du cours.
5 - Ne pas manger ni boire pendant le cours.
6 - Respecter le matériel des salles de cours et autres lieux.
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Cours : Ethique et Déontologie Universitaire
(Master 1) –S2
7 - Veiller à observer le calme indispensable au bon déroulement des enseignements.
8 - Eteindre le téléphone durant les activités.
9 - Adopter une attitude correcte dans le contact avec les professeurs, les assistants, le
personnel, les autres étudiants…
10 - Certains comportements d’étudiants (tricherie, plagiat ….) peuvent impliquer des
sanctions disciplinaires de la part du jury (annulation de l’examen, de la session,
blâme ou expulsion de l’Institution).
11 - Il est interdit de sortir du local de l’examen avec un questionnaire d’examen.
12 - La possession d’un téléphone, portable ou tout autre appareil électronique
permettant le stockage de données est interdite.
4.2. Recherche scientifique : méthodologie de recherche, Plagiat, droit
d’auteur, écriture scientifique……….
Méthodologie de recherche
La méthodologie de recherche implique que le chercheur fournisse une hypothèse
suppléante, une hypothèse de recherche, comme solution alternative à l'explication du
phénomène.
Le chercheur teste l'hypothèse pour réfuter l'hypothèse nulle, non pas parce qu'il
préfère l'hypothèse de recherche, mais parce que cela équivaut à s'approcher d'une réponse à
un problème spécifique. L'hypothèse de recherche est souvent basée sur des observations
suscitant le soupçon d'une hypothèse nulle parfois incorrecte.
Pour arriver à l’objectif, il faut : - reconnaître les contraintes, limites et conditions d'application. - Acquérir des connaissances et développer des habiletés permettant : d'effectuer une
recherche documentaire et d'information sur un sujet scientifique, - d'évaluer et de présenter l'information repérée; - de reconnaître les enjeux liés à la planification et à la conduite d'activités de recherche; - de présenter des résultats de manière claire et efficace; - d'appliquer les règles relatives à la propriété intellectuelle et à l'éthique scientifique.
Le plagiat
Le plagiat se produit lorsque des auteurs, intentionnellement ou non, présente un
travail comme étant le leur alors qu’il ne l’était pas à l’origine. Le plagiat est une violation
de la propriété intellectuelle d’autrui.
Le plagiat universitaire est largement décrié, qu’il soit le fait d’étudiants ou
d’enseignants-chercheurs.
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Cours : Ethique et Déontologie Universitaire
(Master 1) –S2
Le plagiat, ce n’est pas seulement copié et collé le travail de quelqu’un d’autre.
Autrement dit, utiliser l’idée de quelqu’un d’autre sans mentionner dûment la personne
propriétaire de l’idée est du plagiat.
Pour la vérification pour le plagiat, Les universités utilisent de plus en plus des scanners de
plagiat pour détecter le plagiat. Votre document est scanné pour plagiat avec un de ces
scanners, dès que vous vous lancez dans une thèse ou un mémoire.
Le droit d'auteur
La protection d'une œuvre consiste en un droit exclusif d'autoriser ou d'interdire la
représentation ou la reproduction d'une œuvre.
Tout d’abord, il est nécessaire de distinguer trois acceptions du terme "droit d'auteur" :
Le droit d'auteur ce sont les règles et les lois qui s'appliquent aux œuvres de l'esprit.
Les droits de l'auteur correspondent à un droit de propriété sur l'œuvre.
Le terme "droits d'auteur" désigne aussi les rémunérations que perçoivent les auteurs.
Afin d’éviter les malentendus, il est important quand on parle du "droit d’auteur" de
conserver à l’esprit ces trois acceptions car elles sont toutes les trois couramment employées
et n’ont pourtant pas du tout la même signification. Dans le contexte de la protection de
l’œuvre, on évoque le droit d’auteur dans son sens "droit de propriété".
L’écriture scientifique
L’écriture constitue un point d’entrée idéal : elle apparaît vite comme une technique,
met en évidence les relations entre science, pensée et culture, et explicite les enjeux et
idéologies afférents.
La rédaction d’articles en vue de leur diffusion reste l’une des activités les plus
importantes des chercheurs et des intervenants en sciences de l’environnement. La science
existe parce que les scientifiques sont des écrivains et des conférenciers.
La rédaction est autant un moyen de clarifier nos découvertes ou nos interventions,
que d’informer d’autres chercheurs du même domaine de recherche ou de domaines connexes
de nos avancées ou de nos données. De tels articles peuvent aussi servir à informer le public,
dans la mesure où les auteurs bénéficient du support d’un service de communication efficace.
Toutefois, pour atteindre ce dernier objectif, le chercheur devra s’approprier préalablement les
méthodes et les habiletés nécessaires à la rédaction d’articles de vulgarisation.