Elle s'appelait Mme Henri d'Hubieres.Alors, Mme d'Hubieres, en sortant, s'avisa qu'ils etaient deux tout petits, et elle demanda a travers ses larmes, avec une tenacite de femme volontaire et gatee, qui ne veut jamais attendre: Mais l'autre petit n'est pas a vous ?Un matin, en arrivant, son mari descendit avec elle et sans s'arreter aux mioches, qui la en train de fendre du bois pour la soupe: ils se redresserent tout surpris, donnerent connaissaient bien maintenant, elle penetra dans la deveure des paysans.Mme d'Hubieres, eperdue, se mit a pleurer, et, se tournant vers son mari, avec une voix pleine de sanglots, une voix d'enfant dont tous les desirs ordinaires sont satisfaits, elle balbutia: - Ils ne veulent pas.Les Vallin etaient a table, en train de manger avec lenteur des tranches de pain qu'ils frottaient parcimonieusement avec un peu de beurre pique au couteau, dans une assiette entre eux deux.Mais s'il ne repondait pas a nos soins, nous lui donnerions, a sa majorite, une somme de vingt mille francs, qui sera immediatement deposee en son nom chez le notaire.Les deux ruraux hochaient la tete en signe de refus; mais quand ils apprirent qu'ils auraient cent francs par mois, ils se considererent, se consultant de l'oeil, tres ebranles.Alors Mme d'Hubieres, qui tremblait d'angoisse, leur parla de l'avenir du petit, de son bonheur, et de tout l'argent qu'il pourrait leur donner plus tard.Alors la jeune femme, d'une voix entrecoupee, tremblante, - Mes braves gens, je viens vous trouver parce que je voudrais bien...Et, comme on a aussi pense a vous, on vous servira jusqu'a votre mort une rente de cent francs par mois.Nous voulons l'adopter, mais il reviendra bien, comme tout porte a le croire, il sera notre heritier.Allez-vous-en, et pi, que j'vous revoie point par ici.voulez-vous?