il se resigna donc a etre simple instituteur, dans un village comme celui qui l'avait vu naitre , dans une ecole a une classe, au milieu de tous les paysans ses freres, supportant avec eux les tourments de l'existence, l'ame parfaitement calme et attendant, comme eux, avec un fatalisme indifferent et une certitude absolue -il le dit-le jour ou il entrera au paradis de mohamed.cette attitude , en tous poins digne d'eloges, n'est pas celle d'une sceptique.le pauvre menrad est incapable de philosopher .il voulait tout simplement, comme ces grands hommes, raconter sa propre histoire.apres avoir renonce aux examens, il a voulu ecrire il a cru pouvoir ecrire.ni une etude psychologique, ni meme un roman d'aventures puisqu'il n'a pas d'imagination.elle resulte du sentiment tres net qu'il a de sa faiblesse .il a lu daudet et dickens (dans une traduction ).je vous disais qu'il etait modeste!mais il a lu montaigne et rousseau .ce n'est ni de la poesie.oh!