1.- LA MAISON NATALE Je suis ne dans une petite ville du Languedoc ou l'on trouve, comme dans toutes les villes du midi, beaucoup de soleil, pas mal de poussiere et deux ou trois monu- ments romains.Tout a coup, un cri s'eleva sur la place et je ne vis plus rien que mon pere portant une forme humaine entre ses bras.Il doit de la reconnaissance a ses contemporains dont le travail simplifie et facilite sa vie; mais ses contempo- rains iui en doivent autant, parce qu'il paye ce qu'il consomme.aux portes de la ville, une grande fabrique sur le cote de laquelle il avait fait construire une habitation commode, tout ombragee de platanes et separee des ateliers par un vaste jardin.Aussi ma memoire a-t-elle garde du jardin, de la fabrique et des platanes un imperis- sable souvenir et, lorsque la ruine de mes parents est arri- vee, il a fallu me separer de ces choses que j'ai regrettees comme des etres.Mais vous devez etre bienveillants envers vos camarades, vous devez chercher a les obliger et les servir, parce que c'est a la fois, un plaisir et un devoir de rendre service a ses semblables.Sur cinq pompes, dont trois appartenaient a la ville et deux a la fabrique, une seule etait la, dirigee sur le coin de la maison qui ne flambait pas encore.C'est parce qu'ils aiment la meme chose que deux enfants commencent par s'aimer l'un l'autre; ils s'affectionnent parce qu'ils ont des gouts communs, parce qu'ils partagent les memes etudes, les memes recreations.D'apres COMPAYRE.SOLIDARITE Voici un serrurier qui n'a pas herite un centiare de terre; il ne sait ni labourer, ni moissonner, ni petrir; et pourtant il se nourrit de pain.Tout camarade est comme un ami en esperance.