Lakhasly

SYSTEME ECONOMIQUE DE L'ISLAM -UNE INTRODUCTION- L'ISLAM fournit des conseils a ses adeptes dans toutes les phases et activites de la vie, tant materielles que spirituelles.Cependant, il met l'accent sur la double composition de l'homme, en rappelant que "... des hommes est celui qui dit : Notre Seigneur ! donne-nous dans ce monde ; et il n'a aucune part dans l'au-dela. Et d'eux est aussi celui qui dit : Notre Seigneur ! donne-nous ce qui est bon dans ce monde et ce qui est bon dans l'au-dela, et garde-nous du destin du Feu. Car ceux-la ont en reserve une bonne part de ce qu'ils ont gagne ; Dieu est prompt a rendre des comptes."Il fallait donc que toute civilisation progressiste et toute culture saine impose certains devoirs a ses membres (comme l'ordre de payer des impots, l'interdiction de recourir a l'oppression et a la tricherie, etc.), et preconise certains actes surerogatoires (comme charite et depenses pour l'amour de Dieu), mais neanmoins, de laisser a ses membres une grande liberte de pensee et d'action, afin que chacun profite a lui-meme, a sa famille, a ses amis et a la societe en general.Les termes les plus categoriques ont ete employes par l'Islam pour montrer que demander l'aumone aux autres est quelque chose d'abominable et que ce serait une source de honte au jour de la Resurrection ; mais en meme temps des louanges illimitees ont ete accordees a ceux qui viennent en aide aux autres, les meilleurs des hommes etant en fait ceux qui font un sacrifice et preferent les autres a eux-memes.La cooperation sociale la plus developpee se trouve peut-etre entre les abeilles, les fourmis et les termites (fourmis blanches) : elles vivent de maniere collective, avec une egalite complete en termes de moyens de subsistance, mais sans aucune concurrence entre leurs membres, et par consequent il n'est pas possible que la cooperation sociale soit la plus developpee.D'abord parce que les talents naturels ne sont pas egaux entre les differents hommes, a tel point que meme si l'on fondait un groupe de personnes en parfaite egalite, le depensier tomberait bientot dans des difficultes et regarderait a nouveau la fortune de ses camarades avec avidite et envie.Tout le monde sait que les moyens d'existence de l'homme sont en progres constant, a travers la domination et l'exploitation successives de toutes ces choses que Dieu a creees, tandis que l'on voit que le reste des animaux n'a rien change a leurs moyens d'existence depuis que Dieu a cree leur espece.Dans d'autres versets, nous trouvons clairement et definitivement declare que tout ce qui se trouve sur la terre, dans les mers et meme dans les cieux a ete cree par Dieu pour le benefice de l'homme ; ou que tout ce qui est sur terre, dans les cieux, l'ocean, les etoiles et autres a ete soumis a l'homme par Dieu.En outre, pour des raisons philosophiques et psychologiques, il semble que dans l'interet meme de la societe humaine, il soit souhaitable qu'il y ait des niveaux de richesse, les plus pauvres ayant le desir et l'incitation a travailler plus dur.En outre, il fait une distinction, d'une part, entre le minimum necessaire et la plenitude souhaitable, et d'autre part, entre les ordres et injonctions qui sont accompagnes de sanctions materielles et ceux qui ne le sont pas, mais dont l'Islam se contente.D'un autre cote, si l'on disait a chacun que meme s'il travaille plus que ce que son devoir lui demande, il n'obtiendra aucune recompense et restera comme celui qui ne fait pas plus que son devoir, on deviendra paresseux et negligent.La cause de cette difference decouverte par les biologistes est l'existence simultanee d'une societe, d'une cooperation et d'une liberte de competition au sein des membres de la societe, c'est-a-dire les etres humains, alors que les autres animaux souffrent du manque de tout ou partie.S'il tolere la minorite des riches, il lui impose des obligations plus lourdes : ils doivent payer des impots dans l'interet des pauvres et il leur est interdit de pratiquer des moyens immoraux d'exploitation, de thesaurisation et d'accumulation de richesses.L'histoire passee de l'homme montre que chaque progres et chaque decouverte de moyens de confort sont nes de la competition et du desir d'amelioration, et aussi de l'existence de degres de richesse ou de pauvrete parmi les hommes, les uns au-dessus des autres.Un de ses amis apporta une certaine somme a offrir comme contribution, et a la demande du Prophete, il repondit : << Je n'ai laisse chez moi que l'amour de Dieu et de son messager.La politique economique de l'Islam a egalement ete expliquee dans le Coran, dans les termes les plus sans equivoque : "... afin que cette (richesse) ne circule pas uniquement parmi les riches d'entre vous..."D'autres, comme les corbeaux et les pigeons, creent une famille sous forme de couples, mais meme si le male aide a la construction du nid, chaque membre du couple depend de son propre gain pour sa subsistance.A cette fin, il y aura des ordres ou des injonctions, ainsi que des recommandations - pour la charite et le sacrifice - avec la promesse d'une recompense spirituelle (d'un autre monde).Les chiens, les chats et les serpents, par exemple, ne creent meme pas une famille ; ils perpetuent leur race au moyen d'un << amour >> libre et momentane.C'est pour cette raison qu'il n'y a ni evolution ni changement, et encore moins de progres chez aucune de ces especes, par rapport a la race humaine.Pourtant, a une autre occasion, un autre de ses compagnons, gravement malade, lui dit alors qu'il venait s'enquerir de sa sante : << O Messager de Dieu !L'egalite de tous les hommes en matiere de richesse et de confort, meme si elle est ideale, ne promet pas d'etre d'un bien absolu pour l'humanite.Il reste a l'homme a connaitre et a profiter de la creation de Dieu, et a en profiter de maniere rationnelle, en tenant dument compte de l'avenir.Oui, la liberte absolue conduirait des hommes diaboliques a exploiter les necessiteux et a les expulser progressivement.Je suis un homme riche et je veux leguer tout ce que je possede pour le bien-etre de Dieu.Loin de mepriser le bien-etre materiel, il reconnait (4/5) que : "... tes biens que Dieu a faits pour etre le moyen meme de ta subsistance..."abeille plus intelligente ou plus industrieuse pour vivre plus confortablement que les autres..

SYSTÈME ÉCONOMIQUE DE L'ISLAM
-UNE INTRODUCTION-
L'ISLAM fournit des conseils à ses adeptes dans toutes les phases et activités de la vie, tant matérielles que spirituelles. Son enseignement fondamental en matière d'économie est mentionné dans plusieurs passages du Coran. Loin de mépriser le bien-être matériel, il reconnaît (4/5) que : "... tes biens que Dieu a faits pour être le moyen même de ta subsistance..." et il ordonne : "et ne néglige pas ta part de ce bien-être matériel". monde" (Q. 28/77). Cependant, il met l'accent sur la double composition de l'homme, en rappelant que "... des hommes est celui qui dit : Notre Seigneur ! donne-nous dans ce monde ; et il n'a aucune part dans l'au-delà. Et d'eux est aussi celui qui dit : Notre Seigneur ! donne-nous ce qui est bon dans ce monde et ce qui est bon dans l'au-delà, et garde-nous du destin du Feu. Car ceux-là ont en réserve une bonne part de ce qu'ils ont gagné ; Dieu est prompt à rendre des comptes." (Q. 2/200-2). Dans d'autres versets, nous trouvons clairement et définitivement déclaré que tout ce qui se trouve sur la terre, dans les mers et même dans les cieux a été créé par Dieu pour le bénéfice de l'homme ; ou que tout ce qui est sur terre, dans les cieux, l'océan, les étoiles et autres a été soumis à l'homme par Dieu. Il reste à l’homme à connaître et à profiter de la création de Dieu, et à en profiter de manière rationnelle, en tenant dûment compte de l’avenir.

La politique économique de l'Islam a également été expliquée dans le Coran, dans les termes les plus sans équivoque : "... afin que cette (richesse) ne circule pas uniquement parmi les riches d'entre vous..." (Q. 59/7). L’égalité de tous les hommes en matière de richesse et de confort, même si elle est idéale, ne promet pas d’être d’un bien absolu pour l’humanité. D'abord parce que les talents naturels ne sont pas égaux entre les différents hommes, à tel point que même si l'on fondait un groupe de personnes en parfaite égalité, le dépensier tomberait bientôt dans des difficultés et regarderait à nouveau la fortune de ses camarades avec avidité et envie. . En outre, pour des raisons philosophiques et psychologiques, il semble que dans l’intérêt même de la société humaine, il soit souhaitable qu’il y ait des niveaux de richesse, les plus pauvres ayant le désir et l’incitation à travailler plus dur. D'un autre côté, si l'on disait à chacun que même s'il travaille plus que ce que son devoir lui demande, il n'obtiendra aucune récompense et restera comme celui qui ne fait pas plus que son devoir, on deviendra paresseux et négligent. , et son talent serait gaspillé pour le grand malheur de l'humanité.

Tout le monde sait que les moyens d’existence de l’homme sont en progrès constant, à travers la domination et l’exploitation successives de toutes ces choses que Dieu a créées, tandis que l’on voit que le reste des animaux n’a rien changé à leurs moyens d’existence depuis que Dieu a créé leur espèce. La cause de cette différence découverte par les biologistes est l'existence simultanée d'une société, d'une coopération et d'une liberté de compétition au sein des membres de la société, c'est-à-dire les êtres humains, alors que les autres animaux souffrent du manque de tout ou partie. de ces conditions requises. Les chiens, les chats et les serpents, par exemple, ne créent même pas une famille ; ils perpétuent leur race au moyen d'un « amour » libre et momentané. D'autres, comme les corbeaux et les pigeons, créent une famille sous forme de couples, mais même si le mâle aide à la construction du nid, chaque membre du couple dépend de son propre gain pour sa subsistance. La coopération sociale la plus développée se trouve peut-être entre les abeilles, les fourmis et les termites (fourmis blanches) : elles vivent de manière collective, avec une égalité complète en termes de moyens de subsistance, mais sans aucune concurrence entre leurs membres, et par conséquent il n'est pas possible que la coopération sociale soit la plus développée. abeille plus intelligente ou plus industrieuse pour vivre plus confortablement que les autres. C’est pour cette raison qu’il n’y a ni évolution ni changement, et encore moins de progrès chez aucune de ces espèces, par rapport à la race humaine. L’histoire passée de l’homme montre que chaque progrès et chaque découverte de moyens de confort sont nés de la compétition et du désir d’amélioration, et aussi de l’existence de degrés de richesse ou de pauvreté parmi les hommes, les uns au-dessus des autres. Oui, la liberté absolue conduirait des hommes diaboliques à exploiter les nécessiteux et à les expulser progressivement. Il fallait donc que toute civilisation progressiste et toute culture saine impose certains devoirs à ses membres (comme l'ordre de payer des impôts, l'interdiction de recourir à l'oppression et à la tricherie, etc.), et préconise certains actes surérogatoires (comme charité et dépenses pour l'amour de Dieu), mais néanmoins, de laisser à ses membres une grande liberté de pensée et d'action, afin que chacun profite à lui-même, à sa famille, à ses amis et à la société en général. C'est l'exigence de l'Islam, et c'est aussi conforme à la nature.

C'est sur la base de ce principe fondamental que l'Islam a construit son système économique. S’il tolère la minorité des riches, il lui impose des obligations plus lourdes : ils doivent payer des impôts dans l’intérêt des pauvres et il leur est interdit de pratiquer des moyens immoraux d’exploitation, de thésaurisation et d’accumulation de richesses. À cette fin, il y aura des ordres ou des injonctions, ainsi que des recommandations - pour la charité et le sacrifice - avec la promesse d'une récompense spirituelle (d'un autre monde). En outre, il fait une distinction, d'une part, entre le minimum nécessaire et la plénitude souhaitable, et d'autre part, entre les ordres et injonctions qui sont accompagnés de sanctions matérielles et ceux qui ne le sont pas, mais dont l'Islam se contente. avec seulement de la persuasion et de l’éducation.

Nous décrirons d'abord en quelques mots cet aspect moral. Quelques illustrations permettraient de mieux comprendre ses implications. Les termes les plus catégoriques ont été employés par l'Islam pour montrer que demander l'aumône aux autres est quelque chose d'abominable et que ce serait une source de honte au jour de la Résurrection ; mais en même temps des louanges illimitées ont été accordées à ceux qui viennent en aide aux autres, les meilleurs des hommes étant en fait ceux qui font un sacrifice et préfèrent les autres à eux-mêmes. De même, l’avarice et le gaspillage sont tous deux interdits. Un jour, le prophète de l'Islam eut besoin de fonds considérables pour une cause publique. Un de ses amis apporta une certaine somme à offrir comme contribution, et à la demande du Prophète, il répondit : « Je n'ai laissé chez moi que l'amour de Dieu et de son messager. » Cette personne reçut les éloges les plus chaleureux du Prophète. Pourtant, à une autre occasion, un autre de ses compagnons, gravement malade, lui dit alors qu'il venait s'enquérir de sa santé : « Ô Messager de Dieu ! Je suis un homme riche et je veux léguer tout ce que je possède pour le bien-être de Dieu. des pauvres." Le Prophète répondit : « Non ; il vaut mieux laisser à vos proches un moyen de subsistance indépendant plutôt que de les voir dépendre des autres et être obligés de mendier. » Même pour les deux tiers et la moitié des biens, les remarques du Prophète étaient : « c'est trop ». Lorsqu'on lui a proposé de donner un tiers des biens à des œuvres caritatives, il a déclaré : « Eh bien, même le tiers représente une somme importante. (cf. Boukhari). Un jour, le Prophète aperçut un de ses compagnons en tenue misérable. Interrogé, il répondit : « Ô Messager de Dieu ! Je ne suis pas du tout pauvre ; seulement je préfère dépenser mes richesses pour les pauvres plutôt que pour moi-même. » Le Prophète a fait remarquer : « Non ; Dieu aime voir sur son esclave les traces de la générosité qu'Il lui a accordée ! » (cf. Abou Dawud et Tirmidhi). Il n’y a aucune contradiction dans ces directions ; chacun a son propre contexte et se rapporte à des cas individuels distincts. Nous avons la possibilité de déterminer les limites du choix discrétionnaire au-delà du minimum obligatoire, vis-à-vis des autres membres de la société.

HÉRITAGE
Le droit individuel de disposer de sa richesse et le droit de la collectivité à l'égard de la richesse de chaque individu, dans la mesure où l'on est membre de la société, doivent être simultanément satisfaits. Les tempéraments individuels diffèrent énormément. La maladie ou d’autres accidents peuvent également affecter un homme de manière disproportionnée. Il faut donc qu'une certaine discipline lui soit imposée dans l'intérêt de la collectivité.

L'Islam a donc franchi deux étapes : d'une part, la répartition obligatoire des biens d'une personne décédée entre ses proches, et d'autre part, une restriction à la liberté de legs par testament. Les héritiers légaux ne nécessitent aucune disposition testamentaire et héritent des biens du défunt dans les proportions déterminées par la loi. Un testament est requis uniquement en faveur de ceux qui n'ont pas le droit d'hériter d'une personne décédée.

Il y a égalité entre les parents d'une même catégorie, et on ne peut pas attribuer à un fils (aîné ou cadet) plus qu'à l'autre, qu'il soit majeur ou mineur. Les premières charges sur les biens laissés par le défunt sont les frais de son enterrement. Ce qui reste revient alors à ses créanciers, la dette ayant priorité sur le « droit » des héritiers. En troisième lieu, son testament est exécuté, dans la mesure et dans la mesure où il n'excède pas le tiers des biens disponibles (après enterrement et paiement des dettes). Ce n’est qu’après avoir satisfait à ces obligations préalables que les héritiers sont considérés. Le partenaire (masculin ou féminin), les parents, les descendants (fils et filles) sont les héritiers de premier ordre et héritent dans tous les cas. Les frères et sœurs ainsi que les autres parents éloignés n'héritent d'une personne décédée qu'en l'absence de parents plus proches. Parmi ces parents plus éloignés, on retrouve des oncles, tantes, cousins, neveux et autres.

Sans entrer dans les détails techniques, certaines règles de base peuvent être décrites. Un homicide est exclu de l'héritage de sa propre victime, même si le tribunal décide qu'il s'agit d'un cas de décès par accident involontaire. L’idée sous-jacente semble être d’éviter toute tentation de tuer un proche riche en vue d’un héritage antérieur. Le Prophète a également interdit l’héritage entre parents de religions différentes, même entre mari et femme. Toutefois, le droit de faire des donations et des testaments peut être exercé à cet égard ; le mari musulman, par exemple, peut léguer même sur son lit de mort une partie de ses biens en faveur de sa femme non musulmane. Forts des conditions internationales et politiques de leur époque, les juristes musulmans classiques ont institué un autre obstacle, à savoir la différence de territoire (c'est-à-dire la nationalité politique) comme obstacle à l'héritage. Il est évident que les traités étatiques peuvent régler la question du droit international privé, dans un sens contraire, sur la base de la réciprocité.

Dans les pays où la loi islamique sur l'héritage n'est pas appliquée par les gouvernements, mais où le droit de testament est reconnu, les habitants musulmans peuvent et doivent utiliser cette possibilité, afin d'accomplir leur devoir religieux concernant la disposition de leurs biens après leur mort.