Lakhasly

Les cereales d'hiver occupent le tiers de la SAU.Notons que pour la stimulation des producteurs, il a ete cree le << Club des 50 >> qui regroupe les producteurs performants reussissant un rendement egal ou superieur a 50 quintaux a l'hectare.C'est alors qu'un projet de realisation de 39 structures de stockage, avec une enveloppe de 558 millions de $ a ete inscrit, mais jusqu'en 2019, seuls 2 ont ete receptionnes, l'un a Guelma (30.000 tonnes) et l'autre a Constantine (50.000 tonnes) Il est a noter que les faibles rendements sont dus a plusieurs facteurs dont la qualite de la semence, la faiblesse de precipitation et surtout l'absence de l'irrigation (seuls 3 % de la production cerealiere sont irrigues).Des mesures d'encouragement ont ete prises en faveur des agriculteurs, a l'instar de la prise en charge par l'Etat de la difference entre le prix d'achat des produits cerealiers aupres des producteurs et celui de la cession aux transformateurs.Ainsi, les prix de cession des cereales aux cooperatives et les prix d'achat ont ete fixes comme suit ; le ble dur achete par l'Etat a 4 500 DA le quintal au lieu de 2 100 DA et cede aux transformateurs a 2 800 DA. Le prix d'achat du ble tendre est de 3 500 DA au lieu de 1 950 DA et cede aux transformateurs a 1 285 DA. Quant a l'orge, le prix de l'achat est de 2 500 DA le quintal au lieu de 1 500 DA et cede aux eleveurs a 1 550 DA le quintal.Il faut desserrer les freins sui entravent le developpement de la cerealiculture que tous les experts agricoles connaissent : o tailles insuffisantes des exploitations, o vieillissement de la population, o pratiques culturales obsoletes, etc...11 Les besoins sont evalues a 8 millions de tonnes par an alors que la production est fluctuante et n'a jamais couvert les besoins pour atteindre dans le meilleur des cas, un peu plus de 6 millions de tonnes (en 2009 et 10 ans plus tard en 2019).La cerealiculture en Algerie est pratiquee par pres de 600.000 agriculteurs, dont 372.400 recenses au niveau des chambres de l'agriculture comme des professionnels de la filiere, sur une superficie de 3 a 3.5 millions d'hectares, ce sont donc a peine 5 ha/cerealier. L'Algerie compte 80 complexes agroindustriels regroupant pres de 110 moulins entre minoteries et semouleries et des silos d'une capacite de stockage cumulee de 625.000 tonnes de ble, proprietes des 5 entreprises ERIAD (Alger, Setif, Sidi Belabbes, Tiaret et Constantine).Ce ne sont pas seulement les hommes que l'agriculture n'arrive pas a nourrir, mais egalement le betail qui depend des aliments importes, mais, tourteaux de soja, orge.Les besoins sont loin d'etre couverts en matiere de ble tendre, meme en annee favorable, ce qui entraine des importations couteuses en devises pour le pays. L'orge qui est destine exclusivement a l'alimentation du betail est de moins en moins demande eu egard a la disponibilite en abondance des aliments de substitution (soja, mais, paturage vert).Elle a ameliore le sort des agriculteurs, mais cela ne veut pas dire, pour autant que la production aller suivre.L'experience cerealiere dans le sud (a El Oued par exemple) a donne 70 quintaux a l'hectare voire plus certains saisons et ce grace a l'irrigation.

Les céréales d'hiver occupent le tiers de la SAU. Le blé dur est la céréale la plus représentée
devant l'orge et le blé tendre. La production varie fortement en fonction de la pluviométrie. La
production moyenne sur les 4 campagnes agricoles allant de 2007/2008 à 2010/2011 a été de
36 millions de quintaux.
À l'issue de la campagne moisson-battage 2017/2018, la production nationale céréalière a
atteint 61 millions de quintaux, contre 35 millions de quintaux enregistrés durant la campagne
2015/2016.
Les besoins sont loin d’être couverts en matière de blé tendre, même en année favorable, ce
qui entraine des importations couteuses en devises pour le pays.
Des mesures d’encouragement ont été prises en faveur des agriculteurs, à l’instar de la prise
en charge par l’Etat de la différence entre le prix d’achat des produits céréaliers auprès des
producteurs et celui de la cession aux transformateurs. Ainsi, les prix de cession des céréales
aux coopératives et les prix d'achat ont été fixés comme suit ; le blé dur acheté par l'Etat à 4
500 DA le quintal au lieu de 2 100 DA et cédé aux transformateurs à 2 800 DA. Le prix
d'achat du blé tendre est de 3 500 DA au lieu de 1 950 DA et cédé aux transformateurs à 1
285 DA. Quant à l'orge, le prix de l'achat est de 2 500 DA le quintal au lieu de 1 500 DA et
cédé aux éleveurs à 1 550 DA le quintal.
Cette augmentation du prix de l’achat des céréales aux producteurs était certes nécessaire
mais pas suffisante. Elle a amélioré le sort des agriculteurs, mais cela ne veut pas dire, pour
autant que la production aller suivre. Il faut desserrer les freins sui entravent le développement
de la céréaliculture que tous les experts agricoles connaissent :
• tailles insuffisantes des exploitations,
• vieillissement de la population,
• pratiques culturales obsolètes, etc…
Pourtant l’effort demandé n’est pas énorme, puisque avec 20 q/ha, l’Algérie couvrira ses
besoins.
En 2007, l’Algérie a déboursé plus de 1,88 milliard de dollars pour ses importations en
céréales contre 1,39 milliard en 2006, pour 2 millions de tonnes. La facture de l’importation
des céréales s’élevait à 1,1 milliards de dollars en 2009 contre 3,2 en 2008. En 2010, les
importations ont atteint 5,23 millions de tonnes car la production était tombée à 4,56 millions
de tonnes après avoir atteint un record de 6,1 Mt en 2009.
Les importations de céréales poursuivent leur évolution à la hausse depuis trois décennies,
passant de 2,5 millions de tonnes (1985) à 5 millions de tonnes dans les années 1990 et 7,2
millions de tonnes en 2006. Il faut distinguer les céréales destinées à l’alimentation humaine
(blé-riz) 4,9 millions de tonnes, de celles qui sont destinées à l’alimentation animale, 2,3
millions de tonnes. Ce ne sont pas seulement les hommes que l’agriculture n’arrive pas à
nourrir, mais également le bétail qui dépend des aliments importés, maïs, tourteaux de soja,
orge.
Ainsi, l’Algérie est le 7° importateur de céréales dans le monde et deuxième en Afrique après
l’Egypte. Les principaux fournisseurs sont la France, le Canada, l’Allemagne, les Etats-Unis,
l’Espagne, et le Mexique.
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Les besoins sont évalués à 8 millions de tonnes par an alors que la production est fluctuante et
n’a jamais couvert les besoins pour atteindre dans le meilleur des cas, un peu plus de 6
millions de tonnes (en 2009 et 10 ans plus tard en 2019).
La céréaliculture en Algérie est pratiquée par près de 600.000 agriculteurs, dont 372.400
recensés au niveau des chambres de l’agriculture comme des professionnels de la filière, sur
une superficie de 3 à 3.5 millions d’hectares, ce sont donc à peine 5 ha/céréalier.
L’orge qui est destiné exclusivement à l’alimentation du bétail est de moins en moins
demandé eu égard à la disponibilité en abondance des aliments de substitution (soja, maïs,
pâturage vert). Les céréaliculteurs optent pour l’orge vue sa résistance à la sécheresse et aux
maladies par rapport au blé. Avec la révision à la hausse des tarifs de livraison à l’OAIC
(l’orge à 2.500 DA/q) la surface agricole réservée à ce produit à plus que doublée.
La production algérienne de céréales était de 19.3 millions de quintaux en 2000, de 26.6
millions de quintaux en 2001, de 42.7 millions de quintaux en 2003, de 61.2 millions de
quintaux en 2009 (grâce aux mesures d’incitation à la production mais surtout aux bonnes
conditions climatiques) et de 34 millions de quintaux en 2014-2015.
L’Algérie compte 80 complexes agroindustriels regroupant près de 110 moulins entre
minoteries et semouleries et des silos d’une capacité de stockage cumulée de 625.000 tonnes
de blé, propriétés des 5 entreprises ERIAD (Alger, Sétif, Sidi Belabbès, Tiaret et
Constantine). Chaque entreprise dispose de 7 à 11 filiales. Le potentiel de transformation de
ces moulins est de 15 millions de quintaux de semoule et de 14 millions de quintaux de farine.
Les capacités de stockage de l’OAIC sont de 28 millions de quintaux (assez faible) de sorte
que le pays s’est trouvé confronté à un véritable problème de stockage lors de l’année
exceptionnelle de 2009. C’est alors qu’un projet de réalisation de 39 structures de stockage,
avec une enveloppe de 558 millions de $ a été inscrit, mais jusqu’en 2019, seuls 2 ont été
réceptionnés, l’un à Guelma (30.000 tonnes) et l’autre à Constantine (50.000 tonnes)
Il est à noter que les faibles rendements sont dus à plusieurs facteurs dont la qualité de la
semence, la faiblesse de précipitation et surtout l’absence de l’irrigation (seuls 3 % de la
production céréalière sont irrigués). L’expérience céréalière dans le sud (à El Oued par
exemple) a donné 70 quintaux à l’hectare voire plus certains saisons et ce grâce à l’irrigation.
Notons que pour la stimulation des producteurs, il a été créé le « Club des 50 » qui regroupe
les producteurs performants réussissant un rendement égal ou supérieur à 50 quintaux à
l’hectare.