خدمة تلخيص النصوص العربية أونلاين،قم بتلخيص نصوصك بضغطة واحدة من خلال هذه الخدمة
A/ LES PREMIERS CONTACTS AVEC LE F.L.N :
Abderrahmane Fares, meme qu'il n'etait pas au courant des preparatifs qui avaient precede le declenchement de la revolution Algerienne, et loin des acteurs des initiateurs de ce mouvement de revolte, il fut neanmoins concerne par le sort de son peuple.Cette motion represente un changement radical dans les positions de Fares vis a vis du pouvoir Francais, apporte un appel significatif adresse aux autorites politiques et militaires pour arreter la repression excessive a l'encontre des populations civiles comme il a annonce ouvertement et officiellement, surtout apres les evenements du nord constantinois, avec ses amis et collegues a l'assemblee , << ils demandent la cessation immediate de cette repression et le retour a une conception plus saine et normale des regles de la justice >> (Harbi & Gilbert,2004, p 221) ce qui le fait s'eloigner peu a peu des milieux du pouvoir Francais et ses representants en Algerie, en revanche, Fares se rapproche de plus en plus avec les militants F.L.N , il rencontra Yacef Saadi et Ali Lapointe.Il chercha a les transferer de la maison d'arret de la sante a la prison de Fresnes a l'aide de ses amis avocats Francais.Des la premiere rencontre entre les deux hommes, tenue en mai 1958 par l'intermediaire de Guy Mollet, Fares lui dit les quatre verites : << a l'heure actuelle, la seule solution pour mettre fin au drame de mon pays, c'est negociation avec le F.L.N...tout le peuple, sans exception, est derriere le F.L.N, ainsi a l'interieur qu'a l'exterieur >> La deuxieme rencontre, avait eu lieu le 12 juin 1958, ou De Gaulle a devoile a Fares, son projet concernant l'Algerie, base sur << l'independance en cooperation avec la France, apres le referendum >> (Fares,1982,p 77, 78).Krim Belkacem etait reserve vis-a-vis de lui, (Droz&Lever, 1982,p212) et Amirouche l'accusait dans son rapport adresse aux chefs des wilayas, qu'il envoya le 03 aout 1958, de traitre et un des hommes de la troisieme force que De Gaulle voulait investir dans son projet contre la Revolution algerienne.Apres les evenements sanglants du 20 aout 1955 qui l'ont touche profondement et la signature de la motion des 61 au cote de nombreux elus d'Algerie, << ils tiennent tout d'abord a denoncer et a condamner formellement la repression aveugle qui frappe un nombre considerable d'innocents, appliquant le principe de la responsabilite e collective a une population sans defense >>(Harbi & Gilbert,2004, p 221).Comme c'est indique precedemment, Fares multiplia ses contacts tout au long des annees 1955 et 1956 avec les deux parties, Algerienne representee par les acteurs du FLN a Alger (Abbane Ramdane, Larbi Ben M'hidi, Benkhedda...) et francaise par le biais de personnalites officielles (Soustelle...) et non officielles.Juste apres, il participa au debat de l'assemblee Algerienne sur les evenements d'Algerie, et voyagea avec une delegation qui s'est rendue a Paris, dirigee par Benjelloun, depute de Constantine, avec la participation de Ferhat Abbas, Ahmed Francis, et Tawfiq el Madani.Ces rencontres et cette activite intense l'encouragea a prendre position publiquement par une declaration au Journal Le Monde en disant que << l'interlocuteur valable c'est le F.L.N >>
A la fin de l'annee 1956 ; il quitta l'Algerie pour un nouveau destin.Tout au long de cette periode s'etalant de 1958 a novembre 1961, Fares << restait pour le F.L.N un personnage marginal, notable plus ou moins << utilisable >>, un bon conseiller economique et juridique, celui dont on acceptait des services specialises >> (Evenou & planchais, 1990, p341).Parallelement, dans ses contacts avec des personnalites francaises de l'epoque, notamment les differents gouverneurs generaux, il presenta une solution qui n'est pas loin de celle appliquee en Tunisie et au Maroc (Djerbal, 2012, p88).<< ce retour, ecrit-il, fut pour les Algeriens une lueur d'espoir, pour Jean Amrouche et moi, c'est une certitude, car De Gaulle etait le seul homme Francais, au prestige incomparable, capable a regler le probleme Algerien >> (Fares, 1982, p 75-76).Une rencontre importante avait eu lieu avec une grande figure de la Revolution en l'occurrence Larbi Ben M'hidi par le biais du bachagha Boutaleb, ami du FLN.Apprenant la nouvelle en se trouvant a Chicago, il entra sur le champ et entama a Paris ses contacts avec des personnalites francaises et de l'autorite en place pour eviter toute deterioration de la situation en general (Fares, 1982, p 54).Tout en reprenant ses activites a l'assemblee algerienne, il multipliait les contacts avec gouverneur Roger Leonard et ensuite avec son successeur Soustelle.<< Continuez ton action, lui disent-ils, l'essentiel pour nous c'est qu'un dialogue loyal puisse s'engager entre le gouvernement francais et nos dirigeants >> (Fares, 1982, p 59).<< Nous continuerons la lutte quelle que soit sa duree, jusqu'a la realisation de tous les objectifs arretes au congres de la Soummam >> lui dicta Abderrahmane Fares (Fares, 1982, p 67).De Gaulle, en l'accueillant lui confia, a lui et a Jean Amrouche, << de contacter le F.L.N et de lui annoncer qu'il est pret a discuter avec lui la fin des combats >>.Il y avait Ben Youcef Benkhedda et Abbane Ramdane, membres du CCE, pour leur faire un compte rendu de ses rencontres politiques a Paris.Il rendit visite a Francois Mitterrand ministre de l'interieur du gouvernement Mendes France et appris de lui les evenements d'Algerie qui etaient pour ce responsable francais << une flambee terroriste >>.A l'epoque Fares est l'auteur d'une << declaration motivant le rejet de la procedure de Guy Mollet et confirmant une fois encore que la seule solution valable etait la negociation avec le F.L.N >> (Fraes, 1982, p73).Se trouvant en Amerique, en novembre 1954, il coupa court a sa visite pour rentrer a la hate et voir ce qu'il pouvait faire pour son pays.Ce jour-la, De Gaulle saisit l'occasion pour lui proposer d'entrer de et saisi l'occasion en proposant pour lui un poste ministeriel au sein de son gouvernement.A son retour en Algerie, il chercha dans un premier temps a liberer son ami Saad Dahlab arrete et accuse d'etre un de ceux qui etait derriere le 01 novembre 1954.Un jour par l'intermediaire de Boutaleb, il rencontra Ali la pointe et Yacef Saadi, des cadres FLN de la ville d'Alger.En France, sa premiere mission, fut d'enqueter sur le sort des cinq chefs historiques et dirigeants enleves apres l'arraisonnement de leur avion le 22 octobre 1956.En une annee, elle passe de la paix des braves au plan de Constantine, au plan Challe et enfin a la reconnaissance du droit des Algeriens a l'autodetermination.Il voyagea en Suisse et rencontra Ferhat Abbas, le President du gouvernement provisoire de la republique algerienne qui refusa categoriquement cette option.Il est libera ce jour-la apres la signature des Accord d'Evian et sa designation a la tete de l'executif provisoire qui va gerer la periode de transition.>> (Maadad, 2009, p 183)
C/ ACTIVITES 0 LA FEDERATION DU FRANCE DU FLN : En France, on peut distinguer deux types d'activites menees par Fares des son installation a Paris vers le debut de 1957.Les contacts reprennent en 1956 une nouvel entrevue a eu lieu un mois apres le colonel Oumrane (Fares, 1982, p 63).Il rencontra aussi Roger Leonard, pour lui dire que << l'immobilisme etant une des causes de ces evenements >> (Fares, 1982, p 54).Sa declaration au journal Le Monde et son installation officielle en France le jeta dans les bras du FLN.(Droz &Lever, 1982, p199) Il semble que Fares ne faisait pas l'unanimite au sein du FLN.Avec le soutien Christian Fauchet, le representant de la France en Algerie, il accomplit sa mission malgre tous les obstacles rencontres.En plus, une delegation sous sa direction s'est deplacee a Toulouse pour assister au proces de ce militant et le soutenir.(Djerbal, 2012, p 89) Par l'intermediaire de la niece d'Amar Ouzzegane, il rencontra 10 janvier 1957 le nouveau chef de la federation de France du FLN Mohammed Lebdjaoui.En 1957, a l'occasion d'une session de l'ONU, la delegation francaise defendit avec acharnement le triptyque de Guy Mollet - cessez-le-feu, elections, negociations - comme solution au probleme algerien.Ben M'hidi demanda a Fares de maintenir ses contacts avec la partie francaise dans la perspective d'une future negociation.Apres la repression policiere qui a donne lieu notamment a l'arrestation de Rezzoug Mohamed, Fares a mobilise pour lui des avocats francais pour le defendre.Quelques temps apres, << Abderrahmane Fares est formellement investi par le comite federal des problemes de l'information generale >> (Djerbal, 2012, p89).Il devient un consultant du FLN et rendra des services enormes a la Revolution en France.Le retour au pouvoir du general De Gaulle est bien accueilli par Fares.En revanche, on lui demanda de garder ses contacts avec le gouvernement francais pour d'eventuelles negociations.Ses deux taches principales furent la preparation du referendum du 01 juillet 1962 et la gestion du probleme de l'OAS.Cette position l'eloigna des milieux officiels et le rapprocha du FLN.A l'epoque, il echappa de justesse a une tentative d'assassinat de la part des colons.(Cheurfi, 2009, p153)
B / L'ENGAGEMENT POUR LA REVOLUTION ALGERIENNE : Depuis le debut de la Revolution algerienne, Fares ne choma pas.cette delegation fut recue par Mendes France et son ministre de l'interieur, Francois Mitterrand.Il collecte de l'argent pour le FLN et lui rendit d'enormes services.Le 04 novembre 1961, Abderrahmane Fares est arrete a Paris pour ses activites pro FLN.Sa mission commenca effectivement le 07 avril 1962 avec l'installation des membres du comite executif.Les contacts se suivent et se ressemblent.Il est emprisonne a Fresnes jusqu'au 20 mars 1962.Toujours a la meme annee, il est designe president du comite de soutien aux etudiants Algeriens victimes de la repression policiere.Ses contacts avec le FLN datent de 1955.Il souhaite un dialogue avec le FLN.A l'epoque, la politique du general De Gaulle n'etait pas tout a fait claire.Fares a demande un temps de reflexion, le temps d'ecouter l'avis du FLN.Une activite politique et un autre est revolutionnaire.Les debuts de son activite politique en France remontent a 1955 a l'occasion de la creation de l'UGEMA.En verite l'action politique etait pour lui la plus efficace.Il reussit a lui rendre la liberte.(Eveno&Planchais, 1990, p 340-341).(Eveno & planchais, 1990, p 340).(Djerbal, 2012, p88).(Fares, 1982, p73).(Fares, 1982, p 80).
A/ LES PREMIERS CONTACTS AVEC LE F.L.N :
Abderrahmane Farés, même qu’il n’était pas au courant des préparatifs qui avaient précédé le déclenchement de la révolution Algérienne, et loin des acteurs des initiateurs de ce mouvement de révolte, il fut néanmoins concerné par le sort de son peuple. Apprenant la nouvelle en se trouvant à Chicago, il entra sur le champ et entama à Paris ses contacts avec des personnalités françaises et de l’autorité en place pour éviter toute détérioration de la situation en général (Farés, 1982, p 54).
A son retour en Algérie, il chercha dans un premier temps à libérer son ami Saad Dahlab arrêté et accusé d’être un de ceux qui était derrière le 01 novembre 1954. Il réussit à lui rendre la liberté. Tout en reprenant ses activités à l’assemblée algérienne, il multipliait les contacts avec gouverneur Roger Léonard et ensuite avec son successeur Soustelle. Ses contacts avec le FLN datent de 1955. Un jour par l’intermédiaire de Boutaleb, il rencontra Ali la pointe et Yacef Saadi, des cadres FLN de la ville d’Alger. « Continuez ton action, lui disent-ils, l’essentiel pour nous c’est qu’un dialogue loyal puisse s’engager entre le gouvernement français et nos dirigeants » (Farés, 1982, p 59).
Parallèlement, dans ses contacts avec des personnalités françaises de l’époque, notamment les différents gouverneurs généraux, il présenta une solution qui n’est pas loin de celle appliquée en Tunisie et au Maroc (Djerbal, 2012, p88). Il souhaite un dialogue avec le FLN. Cette position l’éloigna des milieux officiels et le rapprocha du FLN. (Eveno&Planchais, 1990, p 340-341). Après les évènements sanglants du 20 août 1955 qui l’ont touché profondément et la signature de la motion des 61 au côté de nombreux élus d’Algérie, « ils tiennent tout d’abord à dénoncer et à condamner formellement la répression aveugle qui frappe un nombre considérable d’innocents, appliquant le principe de la responsabilité é collective à une population sans défense »(Harbi & Gilbert,2004, p 221). Cette motion représente un changement radical dans les positions de Farés vis à vis du pouvoir Français, apporte un appel significatif adressé aux autorités politiques et militaires pour arrêter la répression excessive a l’encontre des populations civiles comme il a annoncé ouvertement et officiellement, surtout après les évènements du nord constantinois, avec ses amis et collègues à l’assemblée , « ils demandent la cessation immédiate de cette répression et le retour à une conception plus saine et normale des règles de la justice » (Harbi & Gilbert,2004, p 221) ce qui le fait s’eloigner peu à peu des milieux du pouvoir Français et ses représentants en Algérie, en revanche, Farés se rapproche de plus en plus avec les militants F.L.N , il rencontra Yacef Saadi et Ali Lapointe. (Djerbal, 2012, p88). Les contacts reprennent en 1956 une nouvel entrevue a eu lieu un mois après le colonel Oumrane (Farés, 1982, p 63). Les contacts se suivent et se ressemblent. Il y avait Ben Youcef Benkhedda et Abbane Ramdane, membres du CCE, pour leur faire un compte rendu de ses rencontres politiques à Paris. « Nous continuerons la lutte quelle que soit sa durée, jusqu'à la réalisation de tous les objectifs arrêtés au congrès de la Soummam » lui dicta Abderrahmane Farés (Farés, 1982, p 67).
Une rencontre importante avait eu lieu avec une grande figure de la Révolution en l’occurrence Larbi Ben M’hidi par le biais du bachagha Boutaleb, ami du FLN. Ben M’hidi demanda à Farés de maintenir ses contacts avec la partie française dans la perspective d’une future négociation. Ces rencontres et cette activité intense l’encouragea à prendre position publiquement par une déclaration au Journal Le Monde en disant que « l’interlocuteur valable c’est le F.L.N »
A la fin de l’année 1956 ; il quitta l’Algérie pour un nouveau destin. A l’époque, il échappa de justesse à une tentative d’assassinat de la part des colons. Il devient un consultant du FLN et rendra des services énormes à la Révolution en France. (Cheurfi, 2009, p153)
B / L’ENGAGEMENT POUR LA REVOLUTION ALGERIENNE :
Depuis le début de la Révolution algérienne, Farés ne chôma pas. Se trouvant en Amérique, en novembre 1954, il coupa court à sa visite pour rentrer à la hâte et voir ce qu’il pouvait faire pour son pays. Il rendit visite à François Mitterrand ministre de l’intérieur du gouvernement Mendes France et appris de lui les évènements d’Algérie qui étaient pour ce responsable français « une flambée terroriste ». Il rencontra aussi Roger Leonard, pour lui dire que « l’immobilisme étant une des causes de ces événements » (Farés, 1982, p 54). Juste après, il participa au débat de l’assemblée Algérienne sur les événements d’Algérie, et voyagea avec une délégation qui s’est rendue à Paris, dirigée par Benjelloun, député de Constantine, avec la participation de Ferhat Abbas, Ahmed Francis, et Tawfiq el Madani. cette délégation fut reçue par Mendes France et son ministre de l’intérieur, François Mitterrand. Comme c’est indiqué précédemment, Farés multiplia ses contacts tout au long des années 1955 et 1956 avec les deux parties, Algérienne représentée par les acteurs du FLN à Alger (Abbane Ramdane, Larbi Ben M'hidi, Benkhedda…) et française par le biais de personnalités officielles (Soustelle…) et non officielles. Sa déclaration au journal Le Monde et son installation officielle en France le jeta dans les bras du FLN. (Eveno & planchais, 1990, p 340).
En France, sa première mission, fut d’enquêter sur le sort des cinq chefs historiques et dirigeants enlevés après l’arraisonnement de leur avion le 22 octobre 1956. Il chercha à les transférer de la maison d’arrêt de la santé à la prison de Fresnes à l’aide de ses amis avocats Français. Il collecte de l’argent pour le FLN et lui rendit d’énormes services.
Le retour au pouvoir du général De Gaulle est bien accueilli par Farés. « ce retour, écrit-il, fut pour les Algériens une lueur d’espoir, pour Jean Amrouche et moi, c’est une certitude, car De Gaulle était le seul homme Français, au prestige incomparable, capable a régler le problème Algérien » (Farés, 1982, p 75-76). De Gaulle, en l’accueillant lui confia, à lui et à Jean Amrouche, « de contacter le F.L.N et de lui annoncer qu’il est prêt à discuter avec lui la fin des combats ».
A l’époque, la politique du général De Gaulle n’était pas tout à fait claire. En une année, elle passe de la paix des braves au plan de Constantine, au plan Challe et enfin à la reconnaissance du droit des Algériens à l’autodétermination. Dès la première rencontre entre les deux hommes, tenue en mai 1958 par l’intermédiaire de Guy Mollet, Farés lui dit les quatre vérités : « à l’heure actuelle, la seule solution pour mettre fin au drame de mon pays, c’est négociation avec le F.L.N…tout le peuple, sans exception, est derrière le F.L.N, ainsi à l’intérieur qu’à l’extérieur » La deuxième rencontre, avait eu lieu le 12 juin 1958, où De Gaulle a dévoilé à Farés, son projet concernant l’Algérie, basé sur « l’indépendance en coopération avec la France, après le referendum » (Fares,1982,p 77, 78). Ce jour-là, De Gaulle saisit l’occasion pour lui proposer d’entrer de et saisi l’occasion en proposant pour lui un poste ministériel au sein de son gouvernement. Farés a demandé un temps de réflexion, le temps d’écouter l’avis du FLN. Il voyagea en Suisse et rencontra Ferhat Abbas, le Président du gouvernement provisoire de la république algérienne qui refusa catégoriquement cette option. En revanche, on lui demanda de garder ses contacts avec le gouvernement français pour d’éventuelles négociations. (Droz &Lever, 1982, p199) Il semble que Farés ne faisait pas l’unanimité au sein du FLN. Krim Belkacem était réservé vis-à-vis de lui, (Droz&Lever, 1982,p212) et Amirouche l’accusait dans son rapport adressé aux chefs des wilayas, qu’il envoya le 03 aout 1958, de traitre et un des hommes de la troisième force que De Gaulle voulait investir dans son projet contre la Révolution algérienne. Tout au long de cette période s’étalant de 1958 à novembre 1961, Farés « restait pour le F.L.N un personnage marginal, notable plus ou moins « utilisable », un bon conseiller économique et juridique, celui dont on acceptait des services spécialisés » (Evenou & planchais, 1990, p341).
Le 04 novembre 1961, Abderrahmane Farés est arrêté à Paris pour ses activités pro FLN. Il est emprisonné à Fresnes jusqu’au 20 mars 1962. Il est libéra ce jour-là après la signature des Accord d’Evian et sa désignation à la tête de l’exécutif provisoire qui va gérer la période de transition. Sa mission commença effectivement le 07 avril 1962 avec l’installation des membres du comité exécutif. Ses deux tâches principales furent la préparation du référendum du 01 juillet 1962 et la gestion du problème de l’OAS. Avec le soutien Christian Fauchet, le représentant de la France en Algérie, il accomplit sa mission malgré tous les obstacles rencontrés. » (Maadad, 2009, p 183)
C/ ACTIVITES 0 LA FEDERATION DU FRANCE DU FLN :
En France, on peut distinguer deux types d’activités menées par Farés dès son installation à Paris vers le début de 1957. Une activité politique et un autre est révolutionnaire. En vérité l’action politique était pour lui la plus efficace.
Les débuts de son activité politique en France remontent à 1955 à l’occasion de la création de l’UGEMA. Après la répression policière qui a donné lieu notamment à l’arrestation de Rezzoug Mohamed, Farés a mobilisé pour lui des avocats français pour le défendre. En plus, une délégation sous sa direction s’est déplacée à Toulouse pour assister au procès de ce militant et le soutenir. (Farés, 1982, p73).
En 1957, à l’occasion d’une session de l’ONU, la délégation française défendit avec acharnement le triptyque de Guy Mollet - cessez-le-feu, élections, négociations - comme solution au problème algérien. A l’époque Farés est l’auteur d’une « déclaration motivant le rejet de la procédure de Guy Mollet et confirmant une fois encore que la seule solution valable était la négociation avec le F.L.N » (Fraes, 1982, p73). Toujours à la même année, il est désigné président du comité de soutien aux étudiants Algériens victimes de la répression policière. (Djerbal, 2012, p 89) Par l’intermédiaire de la nièce d’Amar Ouzzegane, il rencontra 10 janvier 1957 le nouveau chef de la fédération de France du FLN Mohammed Lebdjaoui. (Farés, 1982, p 80). Quelques temps après, « Abderrahmane Farés est formellement investi par le comité fédéral des problèmes de l’information générale » (Djerbal, 2012, p89). Aidé par Nacer Ait Mokhtar, et sous le pseudonyme "Aboulker", il dirigea un réseau d’informations et de renseignements au profit du FLN. (Djerbal, 2012, p90). Ses missions sont précisés davantage après sa rencontre en Allemagne avec Hafid Keramane et Omar Boudaoud, président de la fédération de France du FLN où il chargé de l’organisation des filières financières en France pour la collecte des fonds pour subvenir à la guerre de libération nationale. (Amar, 2023, p87). Daho Djerbal résume le rôle de Farés en 1957 : « quoi qu’il soit, on peut conclure qu’Abderrahmane Farés se trouve, dès Janvier 1957, sollicité à la fois par la grande politique à la recherche de canaux pour négocier, et par les réseaux de lutte armée sur le territoire Français à la recherche de renseignements pour atteindre des cibles politiques » (Djerbal, 2012, p90).
S’agissant de l’aspect, Farés prit beaucoup de risques à travers son réseau clandestin Aboulker qui regroupa des personnalités françaises et algériennes amis (journalistes, politiciens, avocats…), qui acceptaient de rendre des services à la Révolution algérienne. Qui s’inscrit dans le cadre de son engagement total dans la révolution Algérienne principalement en matière d’informations à apporter au FLN et également sur l’aspect du soutien financier. (Djerbal, 2012, p271). Citons parmi eux Ahmed Bentounes, ancien délégué à l’assemblée Algérienne, Ahmed Boumendjel, Cherif Farés 1959, Zahir Farés, Jean Amrouche, Mohamed Khemisti, Boutaleb, Mohamed Farés… » (Djerbal, 2012, p90). Farés est un trésorier principal au sein de la fédération du France du FLN, Par exemple, sur le plan financier, d’après « un rapport établi à Düsseldorf le 18 Mars 1961 par Farés, destiné au responsable de la fédération, qu’à la fin Janvier, la somme globale de 404 904 500 Francs Français était régulièrement parvenue en Algérie aux différentes wilayas » (Haroun , 2005, 317).Il a donc joué un rôle dans le transfert de l’argent amassé en France vers les wilayas de l’intérieur et le GPRA. En 1961, à l’aide d’un autre réseau qu’il a mis en place sur la demande de la fédération de France du FLN, Abderrahmane Farés transféra des sommes importantes de Paris en Suisse. Ainsi, à titre d’exemple, « du 16 Janvier au 18 Juin, un montant de 2 805 869 000 Francs Français » est transféré en Suisse (Haroun, 2005, p 322). Ces acticités comme on l’a cité précédemment avaient amené son arrestation le 05 novembre 1961 par la police parisienne. (Cheurfi, 2009, p 153).
Au déclenchement de la révolution Algerienne en 1954, il adopta une position plus radicale et s’engagea pleinement dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie en rejoignant le F.L.N en 1956 et devient un acteur de guerre menant des actions utiles et efficaces pour le FLN. En parallèle, il resta un homme de dialogue respecté par ses amis et ses ennemis. C’est une des raisons qui ont fait qu’à la fin de la guerre, il a été choisi pour diriger la période de transition.
تلخيص النصوص العربية والإنجليزية اليا باستخدام الخوارزميات الإحصائية وترتيب وأهمية الجمل في النص
يمكنك تحميل ناتج التلخيص بأكثر من صيغة متوفرة مثل PDF أو ملفات Word أو حتي نصوص عادية
يمكنك مشاركة رابط التلخيص بسهولة حيث يحتفظ الموقع بالتلخيص لإمكانية الإطلاع عليه في أي وقت ومن أي جهاز ماعدا الملخصات الخاصة
نعمل علي العديد من الإضافات والمميزات لتسهيل عملية التلخيص وتحسينها
Lakhasly. (2024). وتكمن أهمية جودة الخدمة بالنسبة للمؤسسات التي تهدف إلى تحقيق النجاح والاستقرار. Re...
Management Team: A workshop supervisor, knowledgeable carpenters, finishers, an administrative ass...
تسجيل مدخلات الزراعة العضوية (اسمدة عضوية ومخصبات حيوية ومبيدات عضوية (حشرية-امراض-حشائش) ومبيدات حي...
My overall experience was good, but I felt like they discharged me too quickly. One night wasn't eno...
- لموافقة المستنيرة*: سيتم الحصول على موافقة مستنيرة من جميع المشاركين قبل بدء البحث. - *السرية*: سي...
تعزيز الصورة الإيجابية للمملكة العربية السعودية بوصفها نموذجًا عالميًا في ترسيخ القيم الإنسانية ونشر...
وصف الرئيس الأمريكي دونالد ترامب، مساء الثلاثاء، الأوضاع الإنسانية في قطاع غزة بأنها "مأساوية"، متعه...
Mears (2014) A system of justice that could both punish and rehabilitate juvenile criminals was the ...
تراجع مكانة القضية الفلسطينية في السياسة الدولية فرض على الجزائر تحديات كبيرة، لكنه لم يغيّر من ثواب...
أيقونة الكوميديا والدراما بقيمة 100 مليون دولار. قابل عادل إمام ولد عام 1940 في المنصورة، مصر، وبدأ ...
أتقدم إلى سموكم الكريم أنا المواطن / أسامة سلطان خلف الله الحارثي، السجل المدني رقم/١٧٣٧٣٨٣ ، بهذا ا...
[1] الحمد لله رب العالمين وأشهد أن لا إله إلا الله وحده لا شريك له وأشهد أن محمدًا أخذه ورسوله صلى ...