Lakhasly

Online English Summarizer tool, free and accurate!

Summarize result (100%)

1 Elements de logique 1.1.1 Assertions Exemples 1.1 1.N*, n >= 2 et E1,E2,...,En des ensembles.-- L'implication P => Q se lit aussi : si P alors Q. -- LorsqueP=>Qestvraie,ondit:<<QestuneconditionnecessairedeP>>ouencore:<<pour que P soit vraie il faut que Q soit vraie ; mais on dit aussi : << P est une condition suffisante de Q >> ou encore : << pour que Q soit vraie il suffit que P soit vraie >>.1.1 Elements de logique 7 1.1.3 Raisonnement par l'absurde On cherche a montrer qu'une assertion P est vraie, pour cela, on suppose que P est fausse et on montre que cela entraine une contradiction avec une assertion Q qu'on sait deja qu'elle est vraie.Predicats Un predicat est un enonce mathematique qui contient (au moins) une variable d'un certain ensemble tel que lorsqu'on attribue une valeur a chacune des variables y figurant, on obtient une assertion.E) P(x)

  • quiselit<<ilexisteunxdeE telqueP(x)>>,
  • qui, par definition, est vraie lorsqu'il existe (au moins) un element a de E tel que l'assertion P(a) soit vraie ; le symbole << ?la synthese : elle consiste a determiner parmi tous les objets mathematiques ayant les proprietes requises (obtenues lors de l'analyse), ceux qui sont effectivement solutions du probleme.A deux assertions P et Q on peut associer leur conjonction (P et Q), leur disjonction (P ou Q), l'implication (P => Q) et l'equivalence (P <=> Q) qui sont definies par la table de verite suivante :

6 Chapitre 1.l'analyse : on suppose que l'on a une solution du probleme et on cherche a en deduire toutes les proprietes possibles de cette solution, l'objectif etant d'essayer de l'identifier au mieux ; ?Remarque1.6 L'assertion(?!x?E)P(x)selit<<ilexisteununiquex?EtelqueP(x)>>etelleest vraie lorsqu'il existe un et un seul element a de E tel que l'assertion P(a) soit vraie.<< n est un entier pair >>n'est pas une assertion car sa valeur de verite depend de la valeur de n. Conventions Si P est une assertion : -- onecritlaplupartdutemps<<onaP>>ou<<...doncP>>aulieude<<onaPestvraie>>ou<<doncP est vraie >>.On appelle assertion (ou proposition) un enonce mathematique, sans variable, auquel on peut attribuer une valeur de verite (vrai : V (ou 1) ou faux : F (ou 0)).Elements de logique et vocabulaire ensembliste Quantificateurs Soit P(x) un predicat a une variable x d'un ensemble E. On peut alors construire : -- l'assertion : (?x ?Exemple 1.6 Prouver que toute fonction f definie sur R s'ecrit de maniere unique comme somme d'une fonction paire g et d'une fonction impaire h. .Elements de logique et vocabulaire ensembliste P Q PetQ PouQ P=>Q P<=>Q VVVVVV VFFVFF FVFVVF FFFFVV Remarques 1.1 1.E) P(x)

  • quiselit<<pourtoutxdeE,onaP(x)>>,
  • qui, par definition, vraie lorsque l'assertion P(a) est vraie pour tout element a de E ; le symbole << ?E, l'ensemble E\F s'appelle complementaire de F dans E, et il se note CFE ou F. Proprietes 1.12 Soient A et B deux parties d'un meme ensemble ?, A = CA?Remarque1.5 PourmontrerP=>Qparl'absurde: on suppose le contraire de P => Q, c'est-a-dire on suppose << P et !Q >>(i.e. P est vraie et Q est fausse).1.1.7 Quantificateurs Ensembles -- Un ensemble E est une collection d'objets, chaque objet x de E est dit un element de E et on ecrit x?E.-- L'ensemble vide est celui qui ne contient aucun element et il est note 0/ .N tels que (1+ 1.2 Operations sur les ensembles 1.2.1 Inclusion Soient E et F deux ensembles quelconques.-- On appelle difference de E et F, l'ensemble, note E\F, des elements qui sont dans E mais pas dans F; on a donc x ?1.2.5 Couple, produit cartesien A partir de deux elements x,y, on peut construire le couple (x,y) avec, si x1,y1,x2 et y2 sont des elements, la propriete fondamentale : (x1,y1) = (x2,y2) <=> (x1 = x2 et y1 = y2).AuneassertionP,onpeutassociersanegationnoteenonPou!Petqui est definie par la table de verite suivante : P !P VF FV Definition 1.3 -- Connecteurs logiques.-- P => Q est toujours vraie sauf dans le cas ou P est vraie et Q est fausse.Exemple 1.4 Cherchons les solutions reelles de l'equation : (E) x3 -9x = 0 1.1.5 Raisonnement par disjonction des cas Exemple 1.5 -- Raisonnement par disjonction des cas.x - 2 |<= x2 - x + 2 1.1.6 Raisonnement par analyse-synthese Le raisonnement par analyse-synthese est utilise lorsqu'on cherche la ou les solutions a un probleme.1.2 Operations sur les ensembles 9 1.2.2 Ensemble des parties d'un ensemble Soit E un ensemble quelconque, l'ensemble des parties de E, note P(E), est defini par : X ?P(E)<=>X ?E.Les assertions suivantes sont toujours vraies : (I) (II) (III) 1.x2 + x + 1 + y2 = 0 est un predicat a deux variables, chacune d'entre elles appartient a C.

8 Chapitre 1.On appelle produit cartesien de E etF,l'ensemble,noteExF,descouples(x,y)avecx?E ety?F.Onadonc E x F = {(x, y) |P <=> Q est vraie uniquement lorsque P et Q portent la meme valeur de verite.Toute assertion de cette forme est appelee une contradiction.o Principe du tiers exclu : L'assertion : (P ou !P) est vraie.On montre alors que ceci conduit a une contradiction.1.1.4 Raisonnement par equivalences successives Le raisonnement par equivalences successives repose sur l'equivalence suivante : [(P <=> Q) et (Q <=> R)] <=> (P <=> R).-- Un ensemble qui contient un seul element x est appele un singleton et est note {x}.Montrer qu'il existe deux entiers an,bn ?<< 2 est un nombre irrationnel >> est une assertion vraie.Proposition 1.2 o Principe de non-contradiction : La proposition : (P et !P) est fausse.methode directe : on suppose que P est vraie et on montre que Q est vraie.methode par contraposee : on suppose que Q est fausse et on montre que P est fausse.Exemple 1.3 On rappelle que 2 est un nombre irrationnel.<< n2 + 1 est un nombre premier >> est un predicat dont la variable n appartient a N. 2.Remarque 1.7 L'ordre des quantificateurs de nature differente est essentiel.<< 7 est un entier pair >> est une assertion fausse.<< 3 est un entier pair => 3 = 5 >> est une assertion vraie.[Pet(QouR)]<=>[(PetQ)ou(PetR)]; [(P ou Q) et R] <=> [(P et R) ou (Q et R)].[Pou(QetR)]<=>[(PouQ)et(PouR)]; [(P et Q) ou R] <=> [(P ou R) et (Q ou R)].Soient a et b deux entiers relatifs.1.2.3 Intersection et reunion Soient E et F deux ensembles.1.2.4 Difference et difference symetrique Exercice 1.2 Soient E et F deux ensembles.o E xF = F xE, lorsque E et F sont distincts et non vides.<< 2 = 5+ >> n'est pas une assertion.-- de meme on ecrit << supposons P >> au lieu de << supposons P vraie >>.Proprietes 1.3 Soient P , Q et R trois assertions.[(PetQ)etR]<=>[Pet(QetR)]; [(P ou Q) ou R] <=> [P ou (Q ou R)].methode par l'absurde : a voir bien tot.Il se deroule en deux etapes : ?>> est appele quantificateur universel ; -- l'assertion : (?x ?E, P(x) >> Montrer une assertion de la forme << ?x ?Proprietes 1.8 Soient E,F et G trois ensembles.Remarque 1.9 P(E) n'est jamais vide car 0/ ?Proprietes 1.11 Soient E,F et G trois ensembles.Soient E et F deux ensembles.Elements de logique et vocabulaire ensembliste 5.Soient E et F deux ensembles.On appelle difference symetrique de E et F, l'ensemble, note E?F, defini par : E?F = (E\F)?(F\E).Soient E et F deux ensembles.Proprietes 1.14 Soient E, F et G trois ensembles.-- On definit le produit cartesien E1 xE2 x...En par : E1 xE2 x...En = {(x1,x2,...,xn) |(PetQ)<=>(QetP); (P ou Q) <=> (Q ou P).>> est appele quantificateur existentiel.QuediredeE etF siP(E)?P(F)?Remarque 1.10 ; E?0/=E; ; E?E=E; ; E?F=F?E; E?0/=0/ E?E=E E?F=F?E E?F?EetE?F?F ; E?E?FetF?E?F.Proprietes1.13 SoientA,BetCtroisensembles.Alors 1.Exercice 1.3 Decrire E xF lorsque E = {1,2} et F = {1,2,3}.-- (x1,x2,...,xn) s'appelle un n-uplet.1.2 Operations sur les ensembles 111.1.2 Connecteurs logiques Definition1.2--Negation.-- SiPestfaussealorsP=>Qestvraie.!(PetQ)<=>(!Pou!Q).(IV) (P<=>Q)<=>[(P=>Q)et(Q=>P)].Remarque1.4 PourmontrerP=>Qonatroismethodes: 1.Exemple 1.1 Soit n ?N. Montrer : n est pair <=> n2 est pair.Exemple 1.2 Montrer : 2 ?/ Q. ?R. montrer que : | R) x2 + 1 >= 0 >> est vraie.R) x2 -1 >= 0 >> est fausse.L'assertion<<(?x?R)x2-1>=0>>estvraie.La negation de <<(?x?E) P(x)>> est <<(?x?E) !P(x)>> et la negation de <<(?x?E) P(x)>> est << (?x ?Exploiter une hypothese du type << ?x ?E, P(x) >> Exercice:Soitn?N.Exercice 1.1 Soient ?,?F de E et F par : E ?Montrer que E ?E et x ?/ F.) -- Lorsque F ?et B = CB?.(? est associative) Demonstration.A faire en ex. ?Ainsi, on a : z?ExF <==>(?x?E , ?y?F /z=(x,y)).Remarque1.15 o Six=y,alors(x,y)=(y,x).-- SiE1 =E2 =...=En,E1xE2x...En estnoteEn.Exemple 1.9 Soit E = {0,1}.Definition 1.1 -- Assertion.Exemples 1.2 1.< 2<1>>estuneassertionfausse.!(PouQ)<=>(!Pet!Q).(P=>Q)<=>(!PouQ).[(P=>Q)et(Q=>R)]=>(P=>R)transitivite.Montrerque: a+b 2=0 ==> a=b=0.Soit x ?Exemples 1.3 1.Exemples 1.4 1.L'assertion << (?x ?L'assertion << (?x ?Exemple 1.7 Ecrire la negation de : A: (?x?R)(?n?N) n>x.On ecrit -- E?Fpoursignifier:?x,x?E=>x?F; -- E=Fpoursignifier:?x,x?E<=>x?F.= an +bn 2.R. On suppose que : ?x ?cos x + ?Montrer : ?(E=F)<=>(E?FetF?E).(E?FetF?G)=>(E?G).Exemple1.8 E={a,b,c}.P(E) et E ?On definit l'intersection E ?F et la reunion E ?E et x ?E ou x ?Definition1.4 OnditquedeuxensemblesEetFsontdisjointssiE?F=0/.On suppose que P(E) ?Alors 1.Alors 1.10 Chapitre 1.Definition 1.7 -- Produit cartesien.E et y ?Alors 1.ExF=0/<=>(E=0/ouF=0/).Definition 1.8 Soient n ?E2,...,xn ?En}.?2.3.4.2.?2.2.3.4.1.!(!P)<=>P.2.3.1.2.!(P=>Q)<=>(Pet!Q).3.(P=>Q)<=>(!Q=>!P)contraposee.4.2.3.??2.3.E) !P(x) >>.B: (??>0)(??>0)(?x?R)(|x-1|<=?=>|x2-1|<=?).?n 2) ??R, ?sin x = 0.= ?= 0.1.0/?E ; E?E.2.3. P(E) = 0/,{a},{b},{c},{a,b},{a,c},{b,c},E .P(E).F = {x |x ?F } ; E ?F = {x |x ?F }.1.P(F).F. 2.E?F=E<=>E?F; E?F=E<=>F?E.2.(E?F)?G=E?(F?G); (E?F)?G=E?(F?G).3.E?(F?G)=(E?F)?(E?G); (E?F)?G=(E?G)?(F?G).4.E?(F?G)=(E?F)?(E?G); (E?F)?G=(E?G)?(F?G).Definition 1.5 -- Difference, complementaire.E\F <=> (x ?A=A; A?A=0/ ; A?A=?.2.A?B<=>B?A.3.A?B=0/ <=>B?A<=>A?B.4.A?B=A?B; A?B=A?B.A\B=A?B.Definition 1.6 -- Difference symetrique.A?B = (A?B)(A?B).2.(A?B)?C = A?(B?C).x ?F }.2.Ex(F?G)=(ExF)?(ExG); (E?F)xG=(ExG)?(FxG).3.Ex(F?G)=(ExF)?(ExG); (E?F)xG=(ExG)?(FxG).x1 ?E1,x2 ?Decrire E3.


Original text

1 Éléments de logique 1.1.1 Assertions
Exemples 1.1



  1. « 7 est un entier pair » est une assertion fausse.
    Définition 1.1 — Assertion. On appelle assertion (ou proposition) un énoncé mathématique, sans variable, auquel on peut attribuer une valeur de vérité (vrai : V (ou 1) ou faux : F (ou 0)).

  2. « 2 est un nombre irrationnel » est une assertion vraie.

  3. « 2 = 5+ » n’est pas une assertion.

  4. « n est un entier pair »n’est pas une assertion car sa valeur de vérité dépend de la valeur de n.
    Conventions Si P est une assertion :
    — onécritlaplupartdutemps«onaP»ou«...doncP»aulieude«onaPestvraie»ou«doncP
    est vraie ».
    — de même on écrit « supposons P » au lieu de « supposons P vraie ».
    1.1.2 Connecteurs logiques
    Définition1.2—Négation. AuneassertionP,onpeutassociersanégationnotéenonPou¬Petqui est définie par la table de vérité suivante :
    P ¬P VF FV
    Définition 1.3 — Connecteurs logiques. A deux assertions P et Q on peut associer leur conjonction (P et Q), leur disjonction (P ou Q), l’implication (P ⇒ Q) et l’équivalence (P ⇔ Q) qui sont définies par la table de vérité suivante :


6 Chapitre 1. Éléments de logique et vocabulaire ensembliste
P Q PetQ PouQ P⇒Q P⇔Q VVVVVV VFFVFF FVFVVF FFFFVV
Remarques 1.1 1. — P ⇒ Q est toujours vraie sauf dans le cas où P est vraie et Q est fausse. — SiPestfaussealorsP⇒Qestvraie.
— L’implication P ⇒ Q se lit aussi : si P alors Q.
— LorsqueP⇒Qestvraie,ondit:«QestuneconditionnécessairedeP»ouencore:«pour
que P soit vraie il faut que Q soit vraie ; mais on dit aussi : « P est une condition suffisante
de Q » ou encore : « pour que Q soit vraie il suffit que P soit vraie ».
2. P ⇔ Q est vraie uniquement lorsque P et Q portent la même valeur de vérité.
Exemples 1.2 1. « 3 est un entier pair ⇒ 3 = 5 » est une assertion vraie. √
2. «π∈/Q⇒ 2x.
B: (∀ε>0)(∃α>0)(∀x∈R)(|x−1|≤α⇒|x2−1|≤ε).
Remarque 1.7 L’ordre des quantificateurs de nature différente est essentiel.
Remarque1.6 L’assertion(∃!x∈E)P(x)selit«ilexisteununiquex∈EtelqueP(x)»etelleest vraie lorsqu’il existe un et un seul élément a de E tel que l’assertion P(a) soit vraie.
Exploiter une hypothèse du type « ∀x ∈ E, P(x) »
Montrer une assertion de la forme « ∃x ∈ E, P(x) » Exercice:Soitn∈N.
Montrer qu’il existe deux entiers an,bn ∈ N tels que (1+
1.2 Opérations sur les ensembles 1.2.1 Inclusion
Soient E et F deux ensembles quelconques. On écrit
— E⊂Fpoursignifier:∀x,x∈E⇒x∈F; — E=Fpoursignifier:∀x,x∈E⇔x∈F.
√ n 2)

= an +bn 2.
Exercice 1.1 Soient α,β ∈ R.
On suppose que : ∀x ∈ R, α cos x + β sin x = 0. Montrer : α = β = 0.
Propriétés 1.8 Soient E,F et G trois ensembles. 1. 0/⊂E ; E⊂E.
2. (E=F)⇔(E⊂FetF⊂E).
3. (E⊂FetF⊂G)⇒(E⊂G).


1.2 Opérations sur les ensembles 9
1.2.2 Ensemble des parties d’un ensemble
Soit E un ensemble quelconque, l’ensemble des parties de E, noté P(E), est défini par :
X ∈P(E)⇔X ⊂E. Exemple1.8 E={a,b,c}.

P(E) = 0/,{a},{b},{c},{a,b},{a,c},{b,c},E .
Remarque 1.9 P(E) n’est jamais vide car 0/ ∈ P(E) et E ∈ P(E).
1.2.3 Intersection et réunion
Soient E et F deux ensembles. On définit l’intersection E ∩ F et la réunion E ∪ F de E et F par :
E ∩ F = {x | x ∈ E et x ∈ F } ; E ∪ F = {x | x ∈ E ou x ∈ F }.
Définition1.4 OnditquedeuxensemblesEetFsontdisjointssiE∩F=0/.
1.2.4 Différence et différence symétrique
Exercice 1.2 Soient E et F deux ensembles.



  1. On suppose que P(E) ⊂ P(F). Montrer que E ⊂ F. 2. QuediredeE etF siP(E)∈P(F)?
    Remarque 1.10
    ; E∪0/=E;
    ; E∪E=E;
    ; E∪F=F∪E;
    E∩0/=0/
    E∩E=E
    E∩F=F∩E
    E∩F⊂EetE∩F⊂F ; E⊂E∪FetF⊂E∪F.
    Propriétés 1.11 Soient E,F et G trois ensembles. Alors

  2. E∩F=E⇔E⊂F; E∪F=E⇔F⊂E.

  3. (E∩F)∩G=E∩(F∩G); (E∪F)∪G=E∪(F∪G).

  4. E∩(F∪G)=(E∩F)∪(E∩G); (E∪F)∩G=(E∩G)∪(F∩G). 4. E∪(F∩G)=(E∪F)∩(E∪G); (E∩F)∪G=(E∪G)∩(F∪G).
    Définition 1.5 — Différence, complémentaire. Soient E et F deux ensembles.
    — On appelle différence de E et F, l’ensemble, noté E\F, des éléments qui sont dans E mais pas
    dans F; on a donc
    x ∈ E\F ⇔ (x ∈ E et x ∈/ F.)
    — Lorsque F ⊂ E, l’ensemble E\F s’appelle complémentaire de F dans E, et il se note CFE ou F.
    Propriétés 1.12 Soient A et B deux parties d’un même ensemble Ω, A = CAΩ et B = CBΩ. Alors 1. A=A; A∩A=0/ ; A∪A=Ω.

  5. A⊂B⇔B⊂A.

  6. A∩B=0/ ⇔B⊂A⇔A⊂B. 4. A∪B=A∩B; A∩B=A∪B.


10
Chapitre 1. Éléments de logique et vocabulaire ensembliste
5. A\B=A∩B.
Définition 1.6 — Différence symétrique. Soient E et F deux ensembles. On appelle différence symétrique de E et F, l’ensemble, noté E∆F, défini par : E∆F = (E\F)∪(F\E).
Propriétés1.13 SoientA,BetCtroisensembles.Alors 1. A∆B = (A∪B)(A∩B).
2. (A∆B)∆C = A∆(B∆C). (∆ est associative)
Démonstration. À faire en ex. ■ 1.2.5 Couple, produit cartésien
À partir de deux éléments x,y, on peut construire le couple (x,y) avec, si x1,y1,x2 et y2 sont des éléments, la propriété fondamentale :
(x1,y1) = (x2,y2) ⇔ (x1 = x2 et y1 = y2).
Ainsi, on a :
z∈E×F ⇐⇒(∃x∈E , ∃y∈F /z=(x,y)).
Exercice 1.3 Décrire E ×F lorsque E = {1,2} et F = {1,2,3}.
Définition 1.7 — Produit cartésien. Soient E et F deux ensembles. On appelle produit cartésien de E etF,l’ensemble,notéE×F,descouples(x,y)avecx∈E ety∈F.Onadonc
E × F = {(x, y) | x ∈ E et y ∈ F }.
Propriétés 1.14 Soient E, F et G trois ensembles. Alors



  1. E×F=0/⇔(E=0/ouF=0/).

  2. E×(F∪G)=(E×F)∪(E×G); (E∪F)×G=(E×G)∪(F×G). 3. E×(F∩G)=(E×F)∩(E×G); (E∩F)×G=(E×G)∩(F×G).
    Remarque1.15 • Six̸=y,alors(x,y)̸=(y,x).
    • E ×F ̸= F ×E, lorsque E et F sont distincts et non vides.
    Définition 1.8 Soient n ∈ N∗, n ≥ 2 et E1,E2,...,En des ensembles. — On définit le produit cartésien E1 ×E2 ×...En par :
    E1 ×E2 ×...En = {(x1,x2,...,xn) | x1 ∈ E1,x2 ∈ E2,...,xn ∈ En}.
    — (x1,x2,...,xn) s’appelle un n-uplet.
    — SiE1 =E2 =···=En,E1×E2×...En estnotéEn.
    Exemple 1.9 Soit E = {0,1}. Décrire E3.


1.2 Opérations sur les ensembles 11


Summarize English and Arabic text online

Summarize text automatically

Summarize English and Arabic text using the statistical algorithm and sorting sentences based on its importance

Download Summary

You can download the summary result with one of any available formats such as PDF,DOCX and TXT

Permanent URL

ٌYou can share the summary link easily, we keep the summary on the website for future reference,except for private summaries.

Other Features

We are working on adding new features to make summarization more easy and accurate


Latest summaries

بدينا تخزينتنا ...

بدينا تخزينتنا ولم تفارقني الرغبة بان اكون بين يدي رجلين اثنين أتجرأ على عضويهما المنتصبين يتبادلاني...

خليج العقبة هو ...

خليج العقبة هو الفرع الشرقي للبحر الأحمر المحصور شرق شبه جزيرة سيناء وغرب شبه الجزيرة العربية، وبالإ...

فرضية كفاءة الس...

فرضية كفاءة السوق تعتبر فرضية السوق الكفء او فرضية كفاءة السوق بمثابة الدعامة او العمود الفقري للنظر...

‏@Moamen Azmy -...

‏@Moamen Azmy - مؤمن عزمي:موقع هيلخصلك اي مادة لينك تحويل الفيديو لنص https://notegpt.io/youtube-tra...

انا احبك جداً ت...

انا احبك جداً تناول البحث أهمية الإضاءة الطبيعية كأحد المفاهيم الجوهرية في التصميم المعماري، لما لها...

توفير منزل آمن ...

توفير منزل آمن ونظيف ويدعم الطفل عاطفيًا. التأكد من حصول الأطفال على الرعاية الطبية والتعليمية والن...

Le pêcheur et s...

Le pêcheur et sa femme Il y avait une fois un pêcheur et sa femme, qui habitaient ensemble une cahu...

في التاسع من ما...

في التاسع من مايو/أيار عام 1960، وافقت إدارة الغذاء والدواء الأمريكية على الاستخدام التجاري لأول أقر...

أهم نقاط الـ Br...

أهم نقاط الـ Breaker Block 🔹 ما هو الـ Breaker Block؟ • هو Order Block حقيقي يكون مع الاتجاه الرئي...

دوري كمدرب و مس...

دوري كمدرب و مسؤولة عن المجندات ، لا اكتفي باعطاء الأوامر، بل اعدني قدوة في الانضباط والالتزام .فالم...

سادساً: التنسيق...

سادساً: التنسيق مع الهيئة العامة للزراعة والثروة السمكية وفريق إدارة شؤون البيئة لنقل أشجار المشلع ب...

I tried to call...

I tried to call the hospital , it was too early in the morning because I knew I will be late for ...